Période de l'histoire de l’Occident, située entre l'Antiquité et les Temps modernes (Ve-XVe siècles), donc entre la chute du dernier empereur romain d'Occident (476) et la découverte de l'Amérique (1492), même si ces deux dates sont arbitraires et restent discutables.
La civilisation médiévale se définit par quatre caractéristiques majeures : le morcellement de l'autorité politique et le recul de la notion d'État ; une économie à dominante agricole ; une société cloisonnée entre une noblesse militaire, qui possède la terre, et une classe paysanne asservie ; enfin, un système de pensée fondé sur la foi religieuse et défini par l'Église chrétienne.
Clovis devient le premier er roi en 481 du royaume franc qui s'étendait de la Belgique à toute la Gaule romaine, qui sera partagé entre ses quatre fils.
Qui ne se souvient de la dénomination des « rois fainéants » qui ont régné entre 673 et 750? Accentuée par l'imagerie d'Epinal en fait l'appellation rappelait qu'ils n'avaient rien fait (fait néant) pour consolider le pouvoir royal alors tombé entre les mains "des Maires du Palais".
Une nouvelle dynastie voit le jour avec les Carolingiens après qu'un Maire du Palais - Charles Martel- soit sacré roi. Les Arabes, quant à eux, se lancent au VIIème et VIIIème siècles à la conquête de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe. Ils entrent dans le Royaume Franc en 714 et sont arrêtés par les troupes de Charles Martel en 732 à Poitiers. En 768 le fils de Charles Martel, Charlemagne lui succède et gouverne le royaume qu'il agrandit. Il assoit son autorité, est à l'origine de nombreuses réformes (armée -justice - impôts - éducation ...) et il est sacré empereur en l'an 800. Ses trois petits fils se partagent l'empire qui s'affaiblit rapidement devant la puissance des comtes qui géraient les provinces.
En 987, les comtes élisent un nouveau roi, Hugues CAPET, premier roi de la dynastie des capétiens. Mais ces premiers capétiens n'avaient que des seigneuries éparpillées en Ile de France et leur territoire était plus petit que celui des autres grands féodaux. Au fil du temps ils réussissent (par le biais de mariages - d'acquisitions - confiscations...) à agrandir leurs domaines et ainsi à éliminer ou à réduire à l'obéissance les grands féodaux. A partir du XIVe siècle ils commencent à franchir les frontières du royaume (à l'époque la Meuse, la Saône et le Rhône) et ils achètent, échangent ou conquièrent des territoires qu'ils annexent au royaume pour constituer approximativement ce qui est la France actuelle (sauf la Savoie et Nice).) Au XVe siècle, les Capétiens étaient quasiment maîtres de tout leur royaume. Parmi les grandes figures de cette dynastie Louis IX ou St Louis qui participa à deux Croisades et dont l'histoire retiendra qu'il était un grand roi réformateur et très chrétien. Il atténue les excès de la féodalité au profit de la notion de bien commun et développe la justice royale où le souverain apparaît comme « le justicier suprême ». De cette manière, il fait progressivement passer la France d'une monarchie féodale à une monarchie moderne.
Les Croisades
La première croisade dura de 1096 à 1099 et se termina avec la prise de Jérusalem. Elle a été causée par l'interdiction par les Turc musulmans aux Chrétiens d'aller à Jérusalem en pèlerinage. L'héritage de la première Croisade fut la création des Etats latins d'Orient et la naissance des ordres de chevalerie militaire et religieux (Les hospitaliers puis les Templiers...soit plus d'une vingtaine ) qui devinrent au cours du Moyen Age de plus en plus puissants jusqu'à leur extermination pour certains d'entre eux (Templiers...). Se succédèrent ensuite jusqu’à sept Croisades prenant fin en 1310 - sans oublier en France la Croisade des Albigeois entre 1208 et 1244.
La Guerre de Cent Ans
Au début du XIVème siècle, le royaume est bien administré et les rois sont puissants et respectés. Mais le roi Charles IV meurt en 1328 sans héritier mâle. Son cousin, Philippe VI est choisi comme nouveau roi de France par les grands seigneurs. Edouard III d’Angleterre, petit –fils de Philippe IV le Bel par sa mère, réclame en vain la couronne et déclare la guerre à la France en 1337. Il déclenche ainsi la guerre de Cent Ans. Pendant cette guerre entrecoupée de périodes de paix, la France subit de grave défaites. Tout le Sud Ouest de la France passe sous domination anglaise.
La guerre civile
En 1420, le roi Charles VI désigne le roi d’Angleterre comme son successeur. A sa mort, la France se divise entre partisans du roi d’Angleterre (les Bourguignons) et les partisans du fils de Charles VI (les Armagnacs). Jeanne d’Arc intervient alors dans le cours de l'histoire. Cette paysanne née vers 1412 à Domrémy, très pieuse, déclare avoir entendu des voix qui lui ordonnent de quitter son village pour chasser les Anglais de France. En 1429, elle se rend à Chinon, où réside le roi Charles VII. Il lui confie une petite armée. Elle libère Orléans assiégée par les Anglais. Elle accompagne Charles VII à Reims où il se fait sacrer. Beaucoup de villes le reconnaissent comme le vrai roi de France. Mais Jeanne est capturée. Elle sera jugée et condamnée à mort à Rouen où elle est brûlée vive le 30 mai 1431.Charles VII se réconcilie avec les Bourguignons, réorganise son armée et reprend les territoires aux Anglais. Chez les Français, la lutte commune contre l’ennemi anglais a renforcé le sentiment d’identité nationale.
La vie quotidienne
La société comprend des hommes d’Eglise (le clergé), des combattants (les nobles, les seigneurs, les chevaliers), des travailleurs (des artisans, des commerçants et des paysans).
Le système féodal Le comte et le seigneur sont liés entre eux. Le comte reçoit l’hommage et le serment de fidélité du seigneur. En échange, le seigneur reçoit un fief et la protection du comte. Le comte est appelé « suzerain » et le seigneur « vassal ». A son tour, le seigneur qui a reçu un fief peut lui-même accorder des fiefs à d’autres vassaux. En France, seul le roi n’est vassal de personne dans son royaume.
Les rois et seigneurs du Moyen Age sont passionnés par les tournois, la chasse et les pratiquent régulièrement. Il s'agit d'un excellent entrainement équestre et militaire. Le seigneur loge et nourrit un grand nombre de personnes dans sa vaste maison ou son château fort (construit en bois au début puis en pierre -sur une butte de préférence - le confort et l'ameublement en sont t très rudimentaires) ; il sait bien que son prestige dépend de l’importance de ce groupe. Il protège les paysans de sa seigneurie grâce à ses hommes d’armes et à son château. Il rend la justice et collecte des redevances auprès des paysans.
Les chevaliers sont des combattants au service d’un seigneur. Ils reçoivent dès leur enfance une éducation sportive et militaire intense. A l’âge de 18 ans, ils sont faits chevaliers au cours d’une cérémonie " l’adoubement". Leur équipement est très coûteux. Les chevaliers partagent tous le même genre de vie. Ils sont très solidaires entre eux. Ils participent aux guerres et aux pillages. L'Eglise tente d'adoucir cette violence en leur demandant de protéger les faibles et d'aider leur prochain. En temps de paix, ils vont à la chasse et s’affrontent dans des tournois et des exercices militaires.
Au Moyen Âge, les paysans forment les neuf dixièmes de la population. On distingue deux sortes de paysans : les serfs et les paysans libres (les vilains). Les serfs appartiennent au seigneur qui a donc tous les droits sur eux. Lorsqu'un seigneur vend une partie de ses terres, les serfs qui y vivent sont vendus avec. Les vilains, par contre, ne sont pas rattachés à la terre mais doivent travailler et payer des impôts au seigneur.
Pendant les périodes mérovingienne et carolingienne, les paysans étaient répartis dans trois types d'habitats différents. Beaucoup vivaient comme des esclaves, dans de grandes exploitations agricoles, qui produisaient tout ce dont le propriétaire avait besoin. D'autres paysans se regroupaient dans de grandes cabanes où cohabitaient les différentes générations. D'autres encore habitaient de petites cabanes dispersées dans les champs qu'ils devaient cultiver. Le lieu de culte (le plus souvent une chapelle) et le cimetière sont éloignés des vivants. À partir du XIème siècle, les seigneurs exigent le regroupement des paysans dans des villages plus faciles à contrôler. Ils sont composés de masures : en torchis - en bois ou en pierres, le plus souvent couvertes de chaume. Ces maisons ne comportaient en général qu'une seule pièce, mal éclairée où il y avait un feu pour se réchauffer et pour cuisiner. Les masures s'écroulaient ou brûlaient souvent à cause du feu utilisé pour se réchauffer. La vie était courte et les vieillards étaient peu nombreux.
Quand les travaux de la saison le demandent, ils travaillent dur la journée et vivent au rythme du soleil. Le travail est moins dur en hiver, le froid, l'enneigement, le gel de la terre et la courte durée de l'éclairement solaire leur permettent de rester à l'abri. Ils en profitent pour entretenir leurs outils et organiser des veillées. Les paysans ne travaillent pas le dimanche, ils se rendent au village pour leurs pratiques religieuses et y rencontrer leurs amis. La vie est rythmée au son des cloches : ils doivent aller à toutes les messes. Chaque cloche a un son et une signification différente.
La plupart sont pauvres et vivent misérablement. Les outils ne sont pas très performants et l'utilisation des engrais est limitée au fumier du bétail. Aussi les récoltes sont maigres.
Les femmes travaillent plus que les hommes. Elles les aident dans les travaux des champs, font les travaux ménagers et s'occupent de la basse-cour.
Avec le développement des défrichements agricoles au XIIème siècle, l'habitat a tendance à se disperser, surtout dans certaines régions . De nouveaux villages apparaissent dans les clairières de défrichement.
Suivant les régions, les paysans sont soumis à des pratiques communautaires décidées au cours du temps afin de venir en aide aux plus pauvres. Ces droits et devoirs sont : Le glanage qui permet de ramasser les épis que le moissonneur a oubliés dans son champ après la moisson, le droit de vaine pâture : une fois les récoltes faites et sur les terres en jachère, le propriétaire doit laisser venir paître les animaux des autres paysans. L’assolement, obligation pour les paysans de cultiver ou de laisser en jachère des champs voisins dans une partie du territoire du village (cela facilite la surveillance des bêtes pendant la vaine pâture).
Les paysans doivent divers impôts au seigneur, réguliers ou exceptionnels (pour financer une guerre, une rançon, un mariage...). : Le cens (sorte de loyer), les banalités (l'usage du moulin, du four et du pressoir est payant), la taille seigneuriale (sert à payer la protection du seigneur).Les paysans peuvent payer ces impôts en monnaie (appelée redevance), mais le plus souvent, ils doivent exécuter des corvées.
Le rôle de L’Eglise : Elle sacre et conseille les rois. Elle préside à l’adoubement du chevalier et à l’hommage. Elle tente aussi de limiter les périodes de guerre et de contrôler la violence des chevaliers. Elle entretient les écoles, les hôpitaux et porte secours aux pauvres. L’Eglise poursuit, juge et condamne ceux qu’elle accuse d’hérésie. Elle est représentée par le clergé. Celui-ci se divise en deux parties. les curés des paroisses et les évêques encadrent les chrétiens, dirigent le culte et distribuent les sacrements. Les moines et les religieux vivent à part en suivant une règle de vie qui précise les prières, le travail et l’enseignement. L’Eglise possède des terres. Elle reçoit des dons et perçoit un impôt, la dîme. Cela permet aux évêques et aux abbés de vivre parfois richement.
La ville au Moyen Age est petite et entourée de remparts défensifs. Des faubourgs s’installent en dehors des murs lorsqu’elle grandit. Elle abrite un hôpital et des halles pour le marché, beaucoup d’églises et de couvents, un hôtel de ville avec parfois un beffroi. Des cultures, des vergers et des jardins sont présents. Les rues sont étroites et sinueuses. Elles n’ont ni trottoir ni égout et le sol est en terre battue. Les maisons sont construites en bois et en torchis. Les habitants prennent l’eau au ruisseau, ils jettent les eaux sales et les ordures dans la rue. Les épidémies et les incendies sont fréquents. L’activité commerciale a lieu en ville. Les marchés attirent une clientèle locale. Dans les foires, on trouve des produits rares et chers comme les étoffes et les épices. Les marchands et la clientèle viennent parfois de très loin pour les acheter. Les artisans et les marchands appartiennent à un métier ou corporation qui fixe les prix, les salaires et les façons de travailler les produits. Les villes sont sous la dépendance d’un seigneur. Les bourgeois s’en libèrent peu à peu par l’argent ou par la force. Ils obtiennent des chartes qui garantissent les avantages qu’ils ont acquis.
La place de la femme dans la société
Tout au long du Moyen Age, la femme est considérée par la morale chrétienne comme objet de péché, un instrument du diable... .
Les femmes du petit peuple et les bourgeoises jouissent d’une assez grande liberté. Majeures à douze ans, elles sont libres de gérer leurs biens, de se marier, de voter même! Bien des métiers leur sont accessibles.
La femme du paysan devait aider à la ferme, la femme du noble bourgeois devait aider avec le commerce, la femme pauvre travaillait chez les Seigneurs comme servante.
En ville, rares sont les familles qui peuvent se permettre d’avoir des bras inutiles à nourrir: l’épouse travaille aux côtés de son mari dans l’atelier, elle a parfois son métier propre, tient un étal sur la place publique. Elle représente un revenu supplémentaire ou une main-d’œuvre complémentaire dans le cadre de l’entreprise familiale dont il n’est pas possible de se passer.
Les femmes qui entraient au couvent devaient aussi travailler à s’occuper des malades et des lépreux.
Pour la femme noble, il en va autrement. Dans l'univers violent, agressif, essentiellement viril des châteaux, elle ne compte guère. Son sort est lié à la terre, seule garantie du pouvoir. Ainsi est-elle une monnaie d'échange pour les seigneurs qui désirent accroître leurs biens et assurer une descendance. Les fillettes sont promises parfois dès leur naissance à des hommes souvent bien plus âgés qu'elles. Leur rôle est pourtant non négligeable puisqu'en l'absence de leur époux qui, lorsqu'il n'est pas en guerre, s'adonne à la chasse, c'est à elles de gérer et d'administrer leurs biens.
Le prestige de la DAME, l'épouse du seigneur est considérable dans le cœur des guerriers. Elle cristallise leurs rêves, leurs désirs, leurs espoirs. Le chevalier doit se montrer prêt à mourir héroïquement pour son amie, alors que celle-ci est censée le protéger par son amour et lui inspire vaillance et courage. L'union des cœurs devient le principe de toutes les vertus. L’amour devient un art, une mystique, une exaltation de l'âme et une délicieuse souffrance (Amour courtois ou Fine Amor).
Activités
Une jeune femme se rendant à l'église devait automatiquement être accompagnée d'une prude femme, et devait marcher la tête droite, le regard baissé. De plus, elle ne devait ni rire ni parler à qui que ce soit.
Une fois arrivée dans l'église, elle devait choisir "un lieu secret et solitaire, devant un bel autel ou une belle image", y prendre place sans s'arrêter ni jeter des regards circulaires. Durant la messe, elle devait avoir "aussi continuellement le regard sur son livre, sans regarder homme ou femme, peinture ou autre chose, et (avoir) le cœur au ciel et (adorer) de tout son cœur dans un sentiment de noble piété. En agissant ainsi, et en se confessant souvent, la femme s'assurait l'honneur et la félicité.
Selon l'Eglise catholique romaine, la seule tâche importante des femmes consistait à faire des enfants. C'était aussi la plus dangereuse : pour accoucher, la femme était aidée par des sages-femmes expérimentées, mais dont les méthodes peu hygiéniques causaient souvent la mort de l'enfant et de la mère. Il n'est pas rare qu'à quarante ans elle ait subi une dizaine d'accouchements. Quand elle y survit, souvent veuve alors, et respectée, elle exerce une influence considérable sur ses fils.
Dans les châteaux, à partir du XIIème siècle, elle bénéficie d'un espace domestique fait de petites pièces meublées, pourvues de cheminées et tendues de tapisseries.
Premières notions de féminisme : La poétesse Christine de Pisan est la première "féministe" à dénoncer l'inégalité des sexes. Ainsi, elle soutient que "si la coutume était de mettre les filles à l'école, elles comprendraient subtilités d'art et de science comme il faut". Les hommes entretiennent les femmes dans une ignorance dont ils osent ensuite se moquer!
Tout le savoir d'une femme doit se borner à tenir une maison et à obéir à son époux. Deux choses sont essentielles pour elle : "la salvation de l'âme et la paix du mari" ; la première passe d'ailleurs par la seconde car seules les femmes soumises gagnent le Paradis !
Il faut se méfier des séductions de la mode et éviter d'attirer les regards. Pas de décolleté trop hardi, de corsage ajusté ou de hennin démesuré ! Ces préceptes austères ne sauraient malgré tout dissimuler une relative liberté des mœurs. Une femme maquillée est "damnée sans rémission", tandis que celle qui avoue avoir "dix ou douze fois couché avec son écuyer" ne risque que le Purgatoire !
Pour conjurer le péril féminin, la société médiévale reprend la tradition du "harem" islamique et du "gynécée" grec. La "chambre des dames", au plus secret de la maison, est un domaine réservé, jalousement gardé par une veuve de la parenté (et non l'épouse du maître de maison, souvent trop jeune). Le temps se passe en travaux d'aiguilles. Seuls les hommes de la famille y ont accès. Ils y viennent après souper se faire masser, peigner ou épouiller.
Entre la paysanne accablée de besognes et d'enfants et l'épouse d'un commerçant aisé, l'abîme est immense. C'est au nom de toutes cependant que l'humaniste Jean de Montreuil fait dire à l'une de ses héroïnes : "Ainsi nous, femmes innocentes, nous serons toujours maudites par ces hommes qui se croient tout permis, et au-dessus des lois, tandis que rien ne nous est dû (...) Nous ne sommes pas des compagnes mais des captives ou des esclaves achetées... Ils sont sévères pour les autres et indulgents pour soi : ce sont des juges iniques".
La littérature :
les chansons de geste, des histoires d'hommes avec accompagnement de vieille.
Notre littérature comme toutes les autres commence par la poésie, et au Moyen Age il s'agit de chansons de gestes ou l'Histoire en Chansons, écrites en vers de 10 syllabes assonancées et découpées en couplets ou laisses comme par exemple la chanson de Roland dont l'auteur est inconnu.
Les romans d'amour courtois apparaissent au milieu du XIIème siècle, romans que l'on lisait et où la femme commençait à apparaitre comme une muse, éloignée des hauts faits guerriers. Elle n'est plus la proie des appétits masculins, elle devient la Dame.
Marie de France - notre première femme de lettres, excelle en de courts poèmes (lais) mettant en lumière des histoires d'amour pathétiques.
Chrétien de Troyes introduit la psychologie dans ses poèmes et atteint une renommée internationale.
Colin Muset, le premier poète qui joue de sa misère pour atteindre un lyrisme certain.
Rutebeuf, annonciateur de Villon, touche à tout inspiré (fabliaux, théâtre, pamphlets…), se fixe en notre souvenir quand il chante sa propre plainte.
Christine de Pisan qui, poussée par le sort, deviendra la première femme intellectuelle qui travaille en écrivant des vers.
Alain Chartier qui, selon ses contemporains, est le géant des poètes au XVème siècle.
Charles d’Orléans, un grand seigneur jouant au poète, languide et nostalgique du temps passé, il parait décalé dans son siècle au travers de ses poèmes.
François Villon, le plus brillant et surdoué est impossible à museler...
La naissance de la prose au Moyen Age par le truchement de la chronique ainsi Geoffroy de Villehardoin chroniqueur et chevalier croisé du Moyen Âge central ou Joinville qui se décida à écrire ses souvenirs sur St Louis à l'âge de 80 ans... Froissard quant à lui dépeint ses contemporains et offre à ses lecteurs du suspense et de l'aventure... et enfin Philippe de Commynes, qui s'apparente à Machiavel.
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