Le rendez vous à Saint Auban et son club de lecture s'est tenu à la bibliothèque centre village le 12 Novembre 2018 à 14h 30, ambiance simple et conviviale garantie... Ouvert à tous... Pour ce rendez vous automnal pas de thème imposé si ce n'est celui des chats si vous n'aviez pas d'idées lecture !
En préambule à sa présentation, un des participants, Didier, informe l’assemblée réunie que l’année 2018/2019 est l’année du Japon à cheval. Il a distribué une brochure sur ce sujet relatant les différents évènements passés et à venir principalement sur Paris (cinéma - spectacle - musique - designs - expositions - gastronomie) mais aussi dans quelques grandes capitales régionales.
Ensuite. il a évoqué un roman de 162 pages "Oreiller d'herbes" du japonais SOSEKI qui a fait des études en Europe - 1867/1916 qui peut se lire comme du Voltaire. Son texte est émaillé de haiku -Il traite principalement du cheminement d'un peintre au travers du Japon - des rencontres qui vont se produire et qui provoquent des réflexions sur son art à travers ce qu'il voit et ces rencontres - en fait c'est un voyage poétique qu'il nous livre
Petit extrait choisi : "On verse des larmes. On métamorphose ces larmes en dix-sept syllabes. On en ressent un bonheur immédiat. Une fois réduites en dix-sept syllabes, les larmes de douleur vous ont déjà quitté et l’on se réjouit de savoir qu’on a été capable de pleurer."
Jeanine E. S. nous transporte sur les rives du Nil avec "Les rumeurs du Nil" de Sally Beauman...Convalescente, Lucy découvre l'Egypte dans les années vingt : la petite fille se remet doucement de la fièvre typhoïde qui a emporté sa maman. Autour d'elle, profitant de l'hiver particulièrement ensoleillé, archéologues et scientifiques en tout genre fouillent inlassablement la Vallée des Rois. Parmi eux, un certain Howard Carter qui découvrira le tombeau de Toutankhamon.
Aujourd'hui fort âgée, Lucy revient sur son passé pour aider un jeune journaliste et revit cette période égyptienne, mouvementée et passionnante. Elle se souvient d'une conversation qu'elle a surpris entre Carter et d'autres personnes laissant à penser que la fameuse découverte n'est pas aussi transparente qu’elle n’y parait... Intrigues et mystères sont ainsi au rendez-vous tenant le lecteur en haleine du début à la fin.
Jeanine I. nous présente " La Religion" de Tim Willocks. La « Religion » est le nom que se donne l’ordre des hospitaliers de Malte mais aussi leur bannière. Il s'agit d'un roman historique se déroulant sur l'île de Malte en 1565 au moment où les hospitaliers qui tiennent l'île s'apprêtent à recevoir les assauts des Turcs de Soliman le Magnifique. L'auteur a une grande maîtrise du réalisme, concernant la description des batailles des lieux, des massacres, du sang... Rien n'est épargné au lecteur. Au milieu de cette violence, on peut suivre l'histoire de Mattias Tannhauser, amoureux d'une jeune femme dont le seul désir est de revenir sur Malte - un espoir et un peu de légèreté dans toute cette sauvagerie.
Béatrice se met dans la peau de « RROU » de Maurice Genevoix (conf. la nouvelle note de lecture ). En résumé, ce sont les pérégrinations d'un chat que l'on suit de sa prime enfance à l’âge adulte. Toujours poussé par une envie de liberté et d'indépendance incoercibles, il croisera aussi d'autres chats, sensiblement différents qui vont l'accompagner un petit moment. Béatrice a été saisie par le style de l'auteur qui nous entraine dans une nature pleine d'odeurs, de couleurs, d'une grande luxuriance grâce à la richesse des descriptions qui sont sa marque de fabrique. Il réussit ainsi le tour de force de nous pousser dans la peau d’un chat, de nous identifier à Rrou et donc ressentir tous ses bonheurs - ses malheurs - ses souffrances. Ce chat, c'est presque Christophe Colomb qui part découvrir l'Amérique !!!
Nicole présente un roman de Philippe RAGUENEAU " Ulysse, le chat qui traversa la France". Le chat est ici un prétexte, un outil, pour brosser un tableau de la société contemporaine.
Ulysse est un chat fugueur. Au retour de l’une de ses fugues, il trouve porte close. Il décide, alors, de rentrer chez ses maitres qui, selon lui, sont revenus à Paris. Il va quitter Bandol et faire ainsi plusieurs centaines de kilomètres, traverser bois, forêts, rivières et paysages dans des conditions souvent difficiles. Au cours de cette itinérance, il va rencontrer de nombreuses personnes et au travers de leurs conversations nous faire découvrir les soucis et problèmes quotidiens de ces français de tous horizons et conditions.
Françoise nous fait découvrir le monde de la bande dessinée de Joann SFAR intitulée " le Chat du Rabbin". Il s'agit du huitième tome. C'est la mise en scène humoristique d'une communauté juive à Alger, avec un chat truculent, des dialogues millimétrés, des situations qui prêtent autant à sourire qu'à réfléchir et des personnages bien trouvés. Le mensonge, la fidélité et l'amour dans le couple font partis des thème abordés qui sont brillamment traités, en plus des sujets sur la religion, ses dogmes et ses incohérences... On est loin de tout ennui avec ce chat. L'album présente également une graphie originale dont les couleurs sont différentes selon le moment de la journée.
Puis, en grande lectrice, Françoise nous présente un deuxième livre intitulé " L'habitude des bêtes" de Lise Tremblay. Auteure d'origine canadienne. Un livre poétique qui relate l'histoire entre un homme et un chien, ce dernier réussissant à transformer et humaniser le premier. Un petit livre très court mais d'une grande puissance émotionnelle.
Benoit est un homme âgé qui porte sur sa vie un regard d'une lucidité déroutante et sans concessions. Dentiste reconnu, mari et père absent, il a gaspillé sa vie entre boulot et collègues jusqu'au jour où un homme lui donne un jeune chiot, Dan, qui va changer sa vie du tout au tout et lui permettre de renouer avec une nature grandiose et de vraies valeurs.
Béatrice évoque un "pavé" de mille pages (heureusement en très gros caractères), écrit en 1985 par Margaret ATWOOD "la Servante Ecarlate" dont un film a été tiré récemment. Il s'agit d'une œuvre de science-fiction. Un manque de fertilité galopante a frappé la population mondiale. Les quelques femmes capables de procréer sont écartées et isolées, vêtues de rouges, et vouées à la procréation jusqu'à leur ménopause. Elles sont réduites au rang d’esclaves sexuelles, dévolues à l’usage du "Commandant" homme haut placé. Cette machine apparemment bien huilée présente parfois des ratés - certaines de ces servantes parviennent à se suicider, à nouer de petits contacts entre elles ou se plonger dans leurs souvenirs personnels pour fuir cette société fabriquée où la religion domine la politique. Un climat de peur et de méfiance est leur lot quotidien. Pour les insoumises, c'est le bannissement garanti dans les colonies où les attendent celles qui s'y trouvent déjà du fait de leur grand âge pour trier des déchets toxiques. Defred, jeune esclave, rejoindra le réseau secret pour tenter de retrouver sa liberté.
Nicole G. nous fait découvrir "La rose de Saragosse" de Raphaël Jerusalimy qui s'inspire de l'assassinat en 1485 de l'inquisiteur Pedro de Arbués dans la cathédrale de Saragosse pour tisser son intrigue. Qui a assassiné cet inquisiteur ? De grandes familles sont soupçonnées car elles n'appréciaient pas le pouvoir grandissant du Saint-Office. Pour venger la mort de Pedro de Arbués, Torquemada met d'abord en place un massacre d'hommes jugés hérétiques. L’étau de l'inquisition se resserre sur cette terre d'Aragon autrefois béni, où vivaient ensemble chrétiens et maures, juifs et païens, terre de liberté, peuple pugnace si jaloux de son indépendance, tombé sous le joug d'une poignée de dominicains. En effet, une série de gravures satiriques, infâme placard signé d'une rose épineuse placée en marge, telle une provocation, est affichée dans toute la ville, en signe de résistance,
C'est un ouvrage mêlant religion et histoire, avec l'art de la gravure, cousine de l'écriture - un récit passionnant mêlé de mystères - et de non-dits.
Bonjour, on est si contents d’avoir un CR qu’on va pas se plaindre, pas vrai ? mais je pose deux questions : 1. Pourquoi on donne en clair les noms des participants ? c’est nouveau ? c’est pas la peine d’avoir des pseudos. Déjà ils sont assez transparents ! 2. Pourquoi quand on apporte deux livres on a le titre de « grand lecteur-trice » et de rien du tout quand on en apporte trois ?? il ya des chouchous dans la distribution des médailles en chocolat ! J’aurais bien voulu aussi qu’on signale l’exposition sur les pôilus de 14/18 organisée dans la vitrine de la bibliothèque, avec des souvenirs conservés par les familles du village. C’est intéressant et émouvant. Et ça vient pile poil pour introduire la Conf de Loulou, le 20. J’apporte mon clairon ?
bonjour,votre commentaire daté du 22 octobre 2018, se trouve placé à la suite du compte rendu du 12 novembre 2018 à St Auban ??? je suppose qu'il s'agit d'un bug informatique à moins que vous n'ayez le don d'anticipation, voilà qui est fabuleux... en ce qui me concerne je ne peux qu'imaginer que vous avez bien vu et admiré la vitrine de la bibliothèque de St Auban dédiée aux poilus de la1ere guerre mondiale.... et les personnes qui l'ont réalisée seront sûrement touchées par votre ressenti lequel rejoint le sentiment de tous ceux qui l'ont appréciée dans le village...( dont certains (e) se trouvaient à la bibliothèque le 12)...En ce qui concerne la conférence de Loulou, si je ne me trompe elle concernera plutôt la 2eme guerre mondiale, il est tout de même un trop jeune pour avoir connu et traversé la 1ere !!!! quant au reste il n'y a pas lieu je pense de sortir ses griffes en ce qui concerne le bien fondé entre les prenoms suivis d'initiale - ou les pseudo comme vous le dites si bien, cela revient au même, quoi que certains ne sont pas si transparents que ça notamment pour ceux qui ne sont que des pièces rapportées comme moi... restons zen pour ce moment de convivialité que doit être le club de lecture et ne décourageons pas les bonne volontés qui font parfois des kms pour nous rejoindre et nous faire découvrir leur coup de coeur au singulier comme au pluriel. Il n'y a pas lieu entre nous de décerner des médailles de bons ou mauvais lecteurs - tout dépend du temps que l'on dispose... ce qui m'importe c'est d'échanger et de découvrir de nouvelles pistes de lecture... moi je salue Virginie d'avoir été l'initiatrice de ce biblio haut pays et Pascale d'avoir repris le flambeau ce qui permet un rapprochement de nos villages au travers de ces clubs de lecture J'en déduis qu'on se voit demain ????
Ah bon ! je suis déçu ! Loulou n’a pas connu la guerre de 14 ? M… alors ! je n’apporterai pas mon clairon. Et « la pièce rapportée » me fait bien rigoler. Tu parles ! l’un des pilier du club ! ou pilière pour respecter la ségrégation raciale, Non ! je me suis planté, c’est pas ça…! On va te rebaptiser Violette. Il parait que V. se fait appeler Bleuet, c’est tout mignon ! un qui doit bien se marrer c’est ce vieil imbécile d’Argonaute qui voulait la lui jouer fleur bleue !! et qui s’est fait jeter, c’éatit pourtant moins hard que la pseudo-psychanalo-machin… A demain donc, douce fleurette modeste ! et la prochaine fois que je te vois, je te vouvoie. Non ! ca risque de me démasquer ! ah les femmes ce que vous nous compliquez la vie…
Je peux te rassurer, Béa, pour les dates des MISES EN LIGNE C’est encore la « machine à coudre » (comme MES l’a si bien dénommée) qui est en cause : elle date systématiquement les commentaires de la date de mise en ligne de l’article (ici, le 22/10, c’était l’annonce de la réunion !). C’est d’autant plus regrettable qu’elle n’est pas f… de donner la liste de derniers commentaires que lecteurs et responsables du blog n’arrêtent pas de réclamer aux puissances invisibles et injoignables ! Restons Zen, comme tu dis, mais je ne suis pas d’accord pour les IDENTITES. Il y a plusieurs degrés : identité complète (rare depuis quelques mois, une erreur de clavier a été corrigée par P. cette fois-ci) ; prénom plus initiale du patronyme : il faudrait demander aux participants ce qu’ils en pensent. Moi, je n’aime pas trop. Après, il y a les initiales seules, ce n’est pas mal, sauf quand je me plante (ce JEA qui était un JES me reste en travers de la gorge, quel remords !). Mais mes préférences vont au pseudo quand il existe. Pour la raison très simple que beaucoup de nos participantes-s sont discrètes-s ou encore assez timides et que l’anonymat aiguise les crocs, comme je l’ai déjà écrit. CE QUE NOUS VOULONS c’est que les gens s’expriment, en bien ou en mal, maladroitement ou avec adresse, avec ou sans style, avec ou sans fautes d’orthographe. On n’est pas en classe de 6ème. Les impressions, les sentiments à propos d’une œuvre comptent pour nous infiniment plus que l’exégèse savante ou la connaissance pointue des évènements qui entourent la naissance d’un livre. Ce qui ne veut pas dire qu’elles sont entièrement à négliger ! (cet ajout, c’est pour MES qui va hurler, à son habitude…). Mille excuses pour les majuscules mais ça évite un peu les « pâtés pâteux » de la machine à coudre.
Pas logique ! si c’est le ressenti des lecteurs qui vous intéresse le plus dans les notes de lecture, pourquoi donner bio et biblio des auteurs en gros patés pateus ? la machine à coudre n’a pas de petits caractères ? et qui se charge de faire le CR de la conf de Loulou ? Faut que je m'y colle ?
Bonjour Un de l'Escouissier, quelle jolie proposition, allez chiche! Vous nous faites un compte-rendu ?