Je suis fan de cet auteur. Il sait faire partager non seulement son amour pour un mode de vie sauvage et solitaire mais aussi sa passion de la littérature. Il parle avec un tel enthousiasme de ses auteurs préférés qu'à peine la dernière page du livre refermée on éprouve une furieuse envie d'aller dévaliser la librairie la plus proche ! (Virginie Leclère)
Quatrième de couverture
Ce livre nous transporte dans le monde unique du Grand Nord en Carélie, au nord-ouest de la Russie, dans les environs proches ou lointains d'une vieille maison toute en bois posée sur les rives du lac Oniégo, le deuxième plus grand lac d'Europe. Cet étonnant logis, où l'auteur vit en ermite, dépourvu de tout confort sauf un vénérable poêle russe, lui permet de se concentrer sur l'essentiel. L'ouvrage, rédigé à travers l'une de ses trente-sept fenêtres, se situe à la frontière du récit de voyage et du journal intime. L'auteur y alterne digressions sur l'histoire et la culture russes, prises de position écologiques, coups de gueule contre l'administration russe qui a rayé certains villages de la carte, ou encore impressions de lectures, de Gombrowicz à Merton ou Piélévine, sans oublier Henry Miller. Dans une langue originale, colorée et suggestive, Wilk parle de son ressenti et de son vécu, de sa symbiose avec la nature à ses rencontres avec les gens ou à son intérêt pour les cultures japonaise et tibétaine. Et nous voilà fascinés et conquis, prêts à le suivre dans cette réalité étrange et multiforme du Grand Nord aux confins de notre imaginaire.