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Pendant que j’étais dans mon trou de poilu, j’ai occupé mes loisirs à lire un livre pas récent et sûrement déjà un peu oublié : Le bal des maudits d’Irwin Shaw, publié en 1948*. J’ai aimé tellement que ça me brûle d’en parler. Mais ne vous attendez pas à de la littérature, pas de belles phrases à la Papaye avec moi !
Le roman raconte l’histoire de trois hommes comme beaucoup d’autres, brusquement plongés dans un conflit mondial et complètement dépassés
Michael, américain, « théâtreux » alcoolique du showbiz de l’époque, personnalité un peu floue. Il n’est sûr de rien ni de personne et certainement pas de lui. Noah, américain, juif pauvre, plutôt maigrichon mais brave à la folie, David face à Goliath. Christian, allemand, beau gosse équilibré et plutôt gentil, moniteur de ski et nazi d’occasion.
Ces trois hommes sont et resteront des civils d’âme et de cœur. Ils ne comprennent pas grand chose à cette violence ignoble. Sinon qu’ils vont avoir du mal à se tirer de là vivants. Ce côté « événement essentiel vu par le petit bout de la lorgnette » m’a rappelé l’angoisse et l’incompréhension peu héroïques de Fabrice del Dongo à la bataille de Waterloo**. Mais je ne sais pas si ces pages célèbres écrites cent dix ans plus tôt ont influencé l’écrivain américain. Je ne sais même pas s’il les connaissait. Ce qui est sûr, c’est qu’il est très proche du romancier français par son parti-pris de réalisme et son souci de sobriété.
Ce qui ne m’a pas plu :
le titre français : Il est rebutant et ne donne pas envie de lire le livre. Il ne correspond en rien à l’histoire. Le titre américain « The young lions » ne vaut pas mieux, d’ailleurs.
la rancune mal expliquée des uns et des autres vis à vis des français, pourtant occupés et brutalisés. Une des dernières pensées de Christian est que « les français gagneront toujours ». Non pas parce qu’ils sont courageux mais parce qu’ils sont profiteurs, sournois, faux, moqueurs, des tueurs de l’ombre. Un sentiment d’injustice plutôt vague lui fait garder son arme alors que tout est perdu pour lui.
l’image des femmes du « Vieux monde » : elle est si noire que je soupçonne un peu de misogynie chez Shaw. Elles sont superficielles, rusées, collaboratrices et complices sans honte de toutes les bassesses. Seule sympathique, la femme du « Nouveau monde » : l’américaine, Hope, la bien-nommée, si courageuse et peu conformiste.
les parallèles un peu artificiels entre les américains et les allemands. Par exemple, l’antisémitisme des uns et des autres, avec le massacre de Noah par les soldats du cantonnement USA, en parallèle avec la libération par les américains du camp de déportation en Bavière, à la fin du livre.
le découpage de l’histoire de chacun de ces hommes en une succession de séquences. Cela oblige à vite se remettre en tête l’épisode précédent et la situation des acteurs au moment où on les reprend. Bien sûr, c’est un procédé habile pour qu’on suive les trois « héros » en même temps. Mais c’est un peu usant à la longue, surtout quand ça se prolonge pendant deux gros tomes.
la fin, que je trouve mal fichue et désespérante. Mal fichue parce qu’elle ne correspond pas à la psychologie des personnages. Ni au départ, ni après leur mûrissement vers une plus grande empathie au cours de ces années d’horreur. Désespérante car elle ne correspond pas à l’espoir, véritablement biblique, qui vibre dans tout le livre : la fraternité et la paix seront victorieuses. Dix Justes suffiront à sauver la Cité. Bonne Mère ! Il les a sous la plume, ses Justes, rescapés de l’enfer. Au lieu de les faire fraterniser, il les fait se tirer dessus !
J’aurais bien voulu autre chose, pas forcément un « happy-end », d’ailleurs. Je l’ai espéré une seconde, quand Christian dit « Bienvenue en Allemagne », en souriant à celui qui veut l’achever. J’aurais voulu quelque chose de vraisemblable. Peut-être que les deux américains et l’allemand aient été confrontés avant leur rencontre mortelle dans ce bois en Bavière. Qu’il y ait eu entre ces adversaires d’occasion une vieille haine, un vieux conflit. Comme ce serait le cas si Michael et Noah étaient français. Mais des américains ?! ce n’est pas leur sol qui a été ravagé par trois guerres successives, ils s’en f…t éperdument de l’« ennemi héréditaire » ! Quelque chose qui pourrait expliquer leur comportement (expliquer, pas justifier). Il ne s’agit même pas pour eux de se faire justice. La découverte effroyable du camp n’a fait qu’ajouter une dernière note sinistre à ce qu’ils vivent depuis si longtemps. Même la pensée de venger son ami mort est très floue chez Michael.
En fait, ils sont tous les trois comme des boxeurs complètement « sonnés ». Qu’est ce qu’ils ont dans la tête au final, au coup de gong ? rien que des impressions confuses. Michael : « rien de cohérent ne traversa son esprit », Christian : « le mécanisme détraqué fonctionnait par à-coups ». Les grandes théories, les grands principes, ils n’y croient même plus -s’ils y ont jamais cru. La guerre est finie, pourquoi continuer à s’entretuer ?
On dirait que la déraison implacable de la guerre les a contaminés à jamais. On dirait des mécaniques emballées, qui n’arrivent plus à s’arrêter. A peine libérés de la contrainte des « mots d’ordre », ils replongent dans cet « océan de barbarie »***. Désespérant, non ? Quel avenir, vraiment, pour le seul qui survit ? Il se demandera toujours si, dans ce bois, il y a eu exécution ou assassinat.
Ce qui m’a plu :
un plaidoyer vibrant pour la paix et l’humanité : voilà un « livre de guerre » qui est en fait un terrible procès fait à la guerre et à ses « professionnels ». Visiblement, la priorité de l’auteur est de dénoncer le militarisme de tous bords. Il met dans le même sac et accable les états-majors irresponsables, les officiers inhumains, les hommes de troupe brutaux et pillards, identiques dans les deux camps. Comme l’écrit Roger, un personnage secondaire qui a devancé l’appel : « Tiens- toi à l’écart de l’armée. Ce n’est pas pour des êtres humains ».
Le message est clair : la guerre déshumanise, elle aliène la dignité et la responsabilité de l’homme. Elle est l’ennemie du genre humain.
la force des épisodes, tous d’une grande intensité d’émotion. Par exemple -et il y en a plein d’autres : la rencontre presque irréelle de Noah et du vieux pasteur, l’embuscade des anglais par les allemands dans le désert de Libye, le débarquement en Normandie à travers le regard myope d’un fantassin préoccupé surtout d’avoir les pieds glacés. La pagaïe monstrueuse du reflux de l’armée allemande avec ses poches de résistance encore organisée et la débâcle des troupes. Le désarroi de tous ces hommes sans chefs qui ne savent où aller ni comment et des petits détachements des forces alliées qui se demandent sur qui ils vont tomber au prochain tournant… etc, etc, etc.
la richesse des images, malgré la volonté évidente de ne pas faire du sensationnel. Une telle économie de moyens pourrait aboutir à de la sécheresse. Loin de là ! admirez ce passage où la réalité de la guerre fait irruption dans la vie de Noah, à New-York le 22 juin 1941, jour où les divisions blindées allemandes pénètrent en Russie. Il est tout engourdi du bonheur de sa première étreinte avec Hope. Il n’a écouté les nouvelles que distraitement. Pour lui, c’est un coup de tonnerre dans un ciel (presque) bleu :
« Lorsque Noah arriva chez eux, Roger n’était pas encore couché. Debout devant la porte, dans le vestibule obscur, tentant de se composer un visage impassible sur lequel rien ne puisse être lu des évènements de la nuit, Noah entendit le piano, à l’intérieur de l’appartement. C’était un air de jazz, triste, hésitant et mélancolique, un air de blues, et Roger improvisait tant qu’il était difficile de reconnaître la mélodie. Noah écouta deux ou trois minutes, avant d’ouvrir la porte et d’entrer. Roger le salua de la main, sans se retourner, et continua à jouer. Une seule lampe était allumée, dans un coin, et la chambre paraissait immense et mystérieuse. Noah se laissa tomber sur la vieille chaise de cuir, près de la fenêtre. A l’extérieur, la ville dormait. Les rideaux bougeaient un peu au gré de la brise légère qui pénétrait par l’entrebâillement de la fenêtre. Noah ferma les yeux, écoutant les accords incohérents et tristes. Il avait l’impression étrange de pouvoir sentir chacun de ses os, chacun de ses muscles, chacun de ses nerfs, vivants et las, trembler au rythme de la musique.
Au beau milieu d’un motif, Roger s’arrêta. Il resta assis au piano, ses longues mains posées sur le clavier, les yeux fixés sur le vieux bois poli. Puis il se retourna.
-La maison est à toi, dit-il.
-Quoi ?
Noah ouvrit les yeux.
-Je m’en vais demain, dit Roger. »
Qui fait mieux ?
le caractère attachant des héros : indiscutablement, le personnage le plus positif est Noah, avec sa modestie, sa réserve, son courage complètement fou, sa générosité, même vis à vis de ses tourmenteurs. Sa mort est absurde et inutile, mais la force de sa foi illumine la fin du livre :
« Noah criait, à présent, au milieu de la route sombre, criait vers les cimes des arbres que touchaient encore les rayons du soleil.
-Les êtres humains ! Il y a des tas de capitaines Green ! Il n’est pas extraordinaire ! Il y en a des millions !
Noah se tenait très droit, la tête renversée en arrière, hurlant comme un dément, comme si toutes les choses qu’il avait refoulées et fanatiquement gardées au fond de lui, depuis des mois, faisaient finalement explosion.
-Les êtres humains ! cria-t-il, comme si ces deux mots avaient été une incantation magique, contre la mort et le chagrin, un bouclier subtil et imprenable pour sa femme, pour son fils, un paiement usuraire des souffrances subies au cours des dernières années, une promesse et une garantie pour l’avenir…Le monde est plein d’êtres humains !… ».
Le personnage de Michael attire moins la sympathie. Le colonel Pavone le définit rudement comme un « soldat intellectuel ». C’est vrai que Shaw l’a chargé de tous les clichés de l’intellectuel mal dans sa peau. Il n’est pas médiocre ni désagréable mais il est empêtré dans ses problèmes : sa lâcheté qui le dégoûte lui-même, ses scrupules, ses bonnes résolutions sans lendemain, sa fuite « devant ses propres regrets, devant sa conscience et devant sa vie gâchée ».
Dans un ouvrage qui dénonce la guerre où le nazisme a jeté le monde, il fallait du courage à l’auteur pour camper un personnage d’allemand comme celui de Christian, aussi sensible, aussi riche, aussi émouvant. Au début, il a la conviction que le système hitlérien sortira ses compatriotes de leur misère et leur apportera un avenir plein de force et de grandeur. Son dialogue avec Margaret est à tomber à la renverse. Mais sa naïveté et sa confiance ne durent pas. Jour après jour, il prend conscience de la réalité du projet nazi et de la négation de l’Humanité qu’il implique. Chaque épisode du conflit et chaque acte barbare dont il est témoin renforcent son rejet. Il ne reste rien de ce en quoi il a pu croire. Il meurt sans illusions mais sans haine, juste un vague dégoût.
Un grand livre, un beau livre, qu’il faut lire et faire lire !
Notes de l’éditeur :
* adapté au cinéma par Edward Dmytryk en 1958, avec Dean Martin dans le rôle de Michael, Montgomery Clift dans celui de Noah, Marlon Brando dans le rôle de Christian, Hope Lange dans celui de Hope.
** « La chartreuse de Parme » de Henry Beyle dit Stendhal, dicté en 52 jours en 1838 et publié l’année suivante.
*** Stendhal
Merci, Un de l’Escoussier, de dépoussiérer et de rouvrir pour nous ce roman flamboyant. En te lisant, je me suis à nouveau fait la réflexion qu’en définitive, le cinéma tue le livre. Quand l’adaptation cinématographique d’un roman est excellente, personne ne va aller ouvrir l’oeuvre écrite, sous le mauvais prétexte que tout le meilleur en a forcément été montré. Si elle est mauvaise (dans 9 cas sur 10 !), le spectateur n’ira pas davantage lire le livre, tant il se sera persuadé que la mauvaise qualité du film révèle celle de l’ouvrage. Après avoir vu, n’iront lire que les inquiets, les indécis, ceux qui sentent qu’ils ont « raté quelque chose » et les passionnés, ceux dont le flair a subodoré le champignon délicieux bien caché sous les feuilles. Comme cela s’est passé pour « 2001 Odyssée de l’espace », ici encore le film, très bien servi par des acteurs de talent, a éclipsé le roman. S’ajoute à cela que pour un certain public avide de divertissement, les « films de guerre » font toujours recette, quel que soit l’âge du conflit : ils sont presque intemporels ! Pourvu que ça fasse Boum ! Boum ! et qu’il y ait des « magnifiques scènes d’action », peu importe que cela se passe au haut moyen-âge ou hier. Tandis que les témoignages, romancés ou non, des survivants, les mémoires des « gueules cassées », les cauchemars rémanents des « non-héros », car il n’y a de héros que morts, ennuient tout le monde et font bâiller les jeunes générations. Il faut qu’un roman sur « une » guerre soit vraiment exceptionnel pour survivre à cette indifférence générale et au besoin d’oubli des peuples. C’est désolant mais c’est la réalité. Grâce à notre ami « de par là-haut dedans », nous avons la merveilleuse chance de redécouvrir à quel point l’ouvrage de Shaw était remarquable.
Ce qui prouve qu’une retraite dans un trou n’est pas forcément un enterrement de première classe ! RDUT # EDPC, cqfd … Ah ! Ah !
tu es vraiment nul, MES ! tu n’as pas plus de cœur qu’une vieille godasse !
Oh la ! C est chaud chez vous ;-)
c’est beau la fougue de la jeunesse mais, ô jeune fille ! ne sois pas trop dure avec les vieilles roulures du Temps. Va relire ses commentaires par ci, par là. Ce n’est pas une pompe desséchée qui les a écrits. Je suis sûr que MES a un cœur, quand il veut bien arrêter de casser du sucre sur le dos de tout le monde !
Ma parole ! mais c’est ma fête !!! déjà, il y a eu Papaye qui voulait me piquer mon job, puis Bent’ji aux dents pointues qui m’enlève le pain de la bouche, à présent Pierre, que je pensais mon allié, joue les faux-culs ! Ah le Janus ! tout gentil par devant et rosse par derrière ! Ah le fourbe ! il me traite de ganache racornie en me passant la main dans le dos ! Me voilà au pilori, dépecé sur la place publique !
Arrête de piailler qu’on t’assassine, MES. Tu l’as bien cherché ! A toujours mettre son nez pointu dans les trappes, on se fait pincer…
Ca ne vous ferait rien qu’on revienne au livre ? Moi aussi je trouve que la fin est décevante. Je partage les doutes d’Un de l’Escouissier : lorsque la guerre est finie, le droit international impose bien l’arrêt des hostilités ? au moment de l’ouverture du camp de Dachau, les représailles commises par l’infanterie américaine sur les gardiens et même celles des prisonniers qui voulaient se venger de leurs tortionnaires, étaient passibles de la cour martiale, pour meurtre. Je me trompe ?
non, tu ne te trompe pas mais pour « crime de guerre ». Mais, d’après ce que j’en sais, personne n’a été traduit en cour martiale.
Bonjour FL je me demandais si on pouvait troouver l ouvrage dans une de nos bibliothèques du haut pays ? Je peux aussi le demander à la médiathèque départementale. Ca serait bien de le faire circuler !
Salut, Virginie. Le bouquin est pratiquement introuvable mais "notre" précieux libraire a réussi à récupérer un exemplaire en bon état et doit te le faire parvenir pour faire partie des "livres voyageurs", sans doute à st Auban à la fin du mois. C'est vrai qu'il en vaut la peine !
C est une excellente nouvelle ! Par contre je ne pourrai pas assister à la prochaine rencontre à Saint Auban car toute l équipe est monopolisée pour "le temps des contes" .... Mais vous me raconterez ?
Tu vas nous manquer ! et où sera ta caisse à bouquins baladeurs ?
Actuellement nous avons 1/2 caisse à Caille et 1/2 caisse à Valderoure .... Faudrait les amener à St Auban. Je me renseigne !
moi j’y comprend que dalle à cette histoire des dix justes. C’est quoi exactement ?
c’est une histoire dans la Bible, qui m’a beaucoup impressionné quand j’étais gamin : à un moment, Abraham et Dieu discutent comme des marchands de tapis sur le sort des Cités coupables. Elles pourront être épargnées si on trouve en elles quelques Justes, mais combien en faut-il pour peser dans la balance ?? C’est poignant, drôle, tonique. Je ne connais pas la référence mais il n’y a qu’à demander à Papaye, il a une grosse tête !
Ravi de te revoir, mon cher ! et tout à ton service ! ce marchandage éhonté et magnifique se trouve dans le Livre de la Genèse, chapitre 18, versets 23 à 33. Je voudrais aussi dire à notre petite amie La Peau sur les os qu’il faut savoir ce qu’on veut : un mauvais esprit de service sans mauvais esprit ? Comme Pierre l’avait dit en mai dernier à un Bent’ji ulcéré : sois teigneux et fais-nous rire. Un blog qui ne contiendrait que des compliments, plus ou moins sincères, serait sans attrait et perdrait vite ses lecteurs. Puisque je me suis déjà fait traiter de grosse tête, je vais assumer et vous asséner une bonne citation : Alain revendiquait le « droit de ne pas applaudir ». Et nous ? et vous, gentille Miss?
tu as raison Papaye, j’ai pas réfléchi, j’ai tapé très vite. J’en voulais à MES de secouer L’Escouissier au moment où il refaisait surface, c’est tout. C’était pas sympa pour son retour. J’oubliais qu’ils sont très forts pour se castagner sans se faire mal, enfin, pas trop ! et c’est sur que si nos caillasseurs-maison la bouclent et qu’on n’a plus que des commentaires bien polis, y aura plus d’ambiance. Et ça pourrait donner l’envie de partir en vacances…
en vacances ou en vacance, La peau ?
j’ai pas compris !
Pas de panique ZokZok ! Laisse tomber ce que raconte Bent’ji, il est de mauvais poil, il a un morceau de Cheddar coincé dans la glotte, depuis qu’il a voulu m’imiter et visiter les souricières, c’est pas grave. Ca lui passera. Dis-moi plutôt : fille ou garçon, c’est ton secret, mais tu es sûrement très jeune, non ?
tu m’embête, MES, je suis pas si jeune que ça. Arrête de me traiter en gosse. Lache moi. Vous êtes pénibles tous à la fin, avec vos mots à double sens. Le gang des grosse têtes, c’est marre !
C’était pas pour t’embêter, ZokZok, quelle pile électrique ! je t’assure que je te trouve très chouette ! La jeunesse n’est pas une tare. Ni un privilège ! même les V.R.T. (ce Pierre ! Grr ! Argh !) en ont eu une. Il en reste toujours quelque chose. Et tu sais, ici, on se fait pas mal taquiner, secouer et même étriller (t’as qu’à voir ce que je me prends en ce moment), c’est le risque et c’est le jeu. Tu aimes jouer puisque tu es là ! et même encore là ! et même bien là !