A Saint-Auban, dans la salle de l'ERIC des Monts d'Azur, 344 avenue des Hôtels à 14h30 le mardi 18 septembre, Louis Isnardy, auteur du livre illustré TERRA, plonge dans les souvenirs des années 40. Son témoignage est celui d'un enfant de dix ans traversant une époque trouble et des changements profonds. Aujourd'hui, Louis a 83 ans.
L'Espace Régional Internet Citoyen et Biblihautpays ont acueilli plus d'une trentaine de personnes venues le rencontrer et partager les souvenirs d'une enfance tiraillée entre la dureté de la vie et ses bonheurs simples. Le récit de ses écrits nous a laissé entrevoir sa vie et celle des habitants du haut-pays durant la guerre 39/45, les préoccupations de chacun, la vie à la campagne, les foins, les troupeaux, les colporteurs, les fêtes de village et puis bien d'autres encore.
Entremélant lectures, interventions orales et chants accompagnés d'un ami guitariste, Louis Isnardy a su emporter son public dans les méandres de sa mémoire où le temps n'existe plus....
Vouais on viendra et au galop ! si on est toujours vivants ! Car rien ne va plus, c’est la panique dans les chaumières et les grands bois ! Pascale, tu ne sais pas ce que tu as fait, la cata de chez cata ! Virginie ne t’avait pas prévenue ? on ne touche pas au pseudo de Un de l’Escouissier ! Malheur de ma vie ! un jour que je l’avais brocardé sans penser à mal, il a disparu pendant six mois ! il a fallu l’intervention de Papaye pour qu’il ressorte de son trou ! Et là tu lui as piqué un i. Autant lui couper une jambe pour son fo…u trail de la semaine prochaine. Et en plus tu vas te mettre à dos tous les amoureux de st Auban : l’Escouissier, c’est sacré ! demande à Loulou ! Un de l’ESCOUISSIER, pour l’amour de la paix de nos montagnes !
Merci MES pour la remarque! Rectification faite avec mes excuses pour les amoureux de Saint-Auban et de nos montagnes!
Ca va j’accepte, de toute façon j’aurais tué personne. Il faut toujours que MES fasse son cinéma. Puisqu’on est là, je vais vous dire un truc. Là où je rigole doucement, c’est quand les jeunots ( ?) citoyens internet ( ?) présentent l’Homme au chapeau comme si c’était un monument historique : « Garanti XIème siècle, ma bonne dame, tout ce qu’il y a d’authentique ! ». D’ici que tous crient sur son passage : « Vingt dieux, la belle église ! ». Il ne pourra plus traverser notre village ! Allez, Loulou, montre-leur de quoi on est capables ! et moi je vais leur fiche la raclée à la course aux gens d’en bas. Chacun son truc.
Eh ! je savais bien qu’on s’éclaterait à la présentation de Louis. Déjà c’était plein et c’est la salle qu’éclatait ! et qué bonheur ! des beaux dessins, des encore plus beaux poèmes et « cerise sur le chapeau » des chansons comme avant, juste les voix, sans sono-perce-oreille, avec beaucoup d’émotion dans les trémolos et des harmonies oubliées qu’on entend respirer le vent de nos montagnes dedans. On a même eu droit à la guitare d’Henry le batave (on a aussi eu droit aux images à l’envers ou sur le côté…). Mais tous ces personnages, qu’on aurait dit encore plus vivants qu’hier, le Pépé et la Mémé, ces taiseux, et le copain inséparable qu’on n’a que quand on est enfant ! Donc les ceusses qui se sont imaginé qu’on leur ferait le coup du Patrimoine et de la visite guidée dans les ruines, et qui ont manqué ça, tant pis pour eux. Ils ne l’ont pas mérité mais ils auront une session de rattrapage, car Loulou a promis de remettre ça en novembre, en remontant cette fois jusqu’aux poilus de 14-18. Allons-y pour la Marseillaise, moi je la préfère là que dans les stades… et je dis pas ça parce que je n’ai pas gagné le trail en août. Pas de chance, je me suis fait une élongation la veille de la course, en rentrant mes bûches… Eh oui ! si vous ne m’avez pas vu, les Belles qui voulaient me faire de l’œil au sprint final, c’est que j’étais comme un balourd, sur ma terrasse, le dos en bouillie. « Porca miseria », comme disaient les ouvriers piémontais que l’Homme au chapeau a fait revivre pour nous. Entre tant d’autres…
Une belle rencontre, en effet. Nous pourrons retrouver Louis et ses livres, pour la suite de ses aventures, le 20 novembre à 14h30 salle de l'ERIC à St-Auban. Covoiturage possible pour celles et ceux qui veulent venir mais ne se sentent pas de conduire.
Ah bon ? va déjà neiger en novembre ? c’est pour ça que cette grande andouille a rentré son bois la veille de la course ? je parie qu’il travaille à Météo France ! AH ! AH ! PS : Non, sérieusement, faut déjà rentrer ses bûches ?
Et oui, MES, l'hiver arrive et j'en suis déjà à ma troisième charretée de bûches. Alors si tu n'as encore rien préparé, tu es, comme on dit ici, sacrément à la bourre !! Pour peu que cela te mette de mauvaise humeur et on aura tout gagné...