- En attendant Bojangles - d'Olivier Bourdeaut

"Certains ne deviennent jamais fous.... Leurs vies doivent être bien ennuyeuses" Charles Bukowski

Cette citation que l'on trouve en première page du roman, aurait du me mettre sur la piste.

Ce roman est l'histoire d'un amour fou, dont le témoin est l'enfant du couple. Deux "folitudes" qui se rencontrent, se séduisent, se content et jouent à qui sera le plus dingue. Une vie de famille où la normalité a le bonnet d'âne et où l'amour prend toute la place.

Une vie de couple passionément amoureux jusqu'à l'absurde refus de la raison....

Tout bascule peu à peu dans un tourbillon frénétique mené, bien malgré elle, par la mère hystérique. On rit, on pleure, on est triste, on jubile, on s'essoufle, on se questionne "Pourquoi une demoiselle de Numidie est appelée Mademoiselle Superfétatoire et le sénateur, ami de la famille est surnommé L'ordure"?

La chute nous laisse tremblant et la chanson "Mr Bojangles" de Nina Simone résonnera longtemps à nos oreilles....

Biographie de l'auteur

"Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980. L’Education Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément.
Durant dix ans, il  travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant.  Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres.
Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles en est la première preuve disponible." (extrait de : https://www.finitude.fr/index.php/auteur/olivier-bourdeaut-2/). 

En 2018, est paru du même auteur "Pactum salis".