- et hop juste avant de partir en vacances - par Béasihono

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Béatrice nous raconte la réunion du mois de juillet Saint-Auban !

Gauthier a commencé en nous présentant un livre intitulé "le 1er" par Nadia COSTE Titre mystérieux s'il en est... Gauthier nous révèle qu'il s'agit du premier vampire sur terre -  il s'agit d'une histoire entre 2 frères qui sont en concurrence, un est loup garou l'autre vampire. Il met l'accent que c'est bien écrit - que cet ouvrage a demandé des recherches approfondies sur le paléolithique car l'action se situe il y a environ 30 000 ans...Donc à lire pour en savoir davantage

Ensuite ce fut le tour de Bernadette qui nous parlé du livre qu'elle est en train de lire "Sous le regard des étoiles " de Cronin ...Ce roman présente la vie des mineurs de fond... 3 personnages parmi d'autres sont mis en lumière - dont le destin est modelé par différents facteurs: la mine et la guerre qui oppose justement les mineurs aux intérêts financiers.

Nicole vient de lire "les 3 crimes de Noël "de Christian JACQ - auteur bien connu pour divers ouvrages et romans qui se passent en Egypte - mais qui a écrit également des romans policiers dont ce livre. Par certains côtés notamment l'atmosphère "so british" il rappelle les romans d'Agatha Christie - le mensonge utilisé par chacun des personnages même si cela se passe dans les salons feutrés de l'aristocratie démontrent qu'il se niche dans tous les milieux..C'est un livre plaisant à lire à conseiller pour se détendre et passer un bon moment

Geneviève  nous fait découvrir "l'appât" de José Carlos SOMOZA - écrivain espagnol - roman qu'elle qualifie de spécial car elle a eu du mal à appréhender les personnages - et la trame du roman qu'elle a du mal à raconter  - elle en a retenu que cet "appât" ce sont des jeunes femmes conditionnées pour attirer dans leur filet des hommes peu recommandables - qui ont commis des malversations - et qui pourront ainsi être supprimés plus facilement.... Elle met l'accent sur le fait que le roman est cependant très bien écrit et qu'il y a de multiples rebondissements.

Jeanine nous parle d'un roman de D. FOENKINOS "Charlotte" qui traite de la vie de SALOMON Charlotte  - l'écriture est particulière car l'auteur utilise des phrases très courtes - et cela donne l'impression d'un poème et de dégager une certaine musique - c'est une histoire véridique car Charlotte a existé, il s'agissait d'un peintre et écrivain dans les années 30 - l'auteur a fait des recherches sur cette femme mais il ne s'agit pas d'une biographie à proprement parler.

Patrick quant à lui présente "Là où les chemins nous mènent" - il apprécie l'auteur Belva PLAIN - américaine dont il a lu quelques romans -  il en aime l'écriture simple -le langage parlé - l'action se passe toujours dans le milieu familial et suivant les romans les projecteurs se braquent sur les travers ignominieux des personnages : "jalousie - mesquinerie - trahison... et parfois le pire, l'inceste "- c'est le reflet de la vie de tous les jours  et ça rappelle un peu la série américaine « Dallas ».

Armel  présente "Les Bottes suédoises" de Henning MANKELL ce polar, comme son titre l'indique,  se passe en Suède sur une île - le personnage principal - un homme âgé vit seul dans son chalet - survient un incendie dont la cause est indéterminée - les autorités le soupçonnent d'ailleurs d'en être l'auteur pour toucher les indemnités de l'assurance... toujours est il que cet homme a tout perdu. Il n'a réussi à sauver que 2 bottes dépareillées mais fabriquées en Suède, ce qui pour lui est particulièrement important. On baigne en permanence dans une atmosphère de mystère et de brouillard.

Je prends la parole après Armel pour parler du livre "la louve du val d'amour" et avant de passer la parole à Françoise je fais un parallèle entre ce livre et celui que je viens de finir "la ville d'or et d'argent" de Kenize MOURAD - dont l'action cette fois ci se passe au début de XIXème siècle alors que l'empire britannique essaye d'étendre son hégémonie aux Indes, alors constituées de multiples royaumes. Cette domination commence pacifiquement par l'implantation de la "Compagnie des Indes" et se contente de visées commerciales - mais petit à petit cela dérape - jusqu'à vouloir  modifier les us et coutumes des locaux - à ne pas respecter les traités signés - à faire preuve de fourberie "la perfide Albion"  et c'est quand les "Anglez" (ainsi étaient appelés les anglais par les indiens) veulent toucher à la religion qu'un esprit de révolte surgit et comme dans le louve du val d'amour c'est une femme qui devient la tête de proue de cette résistance. Grâce à son énergie , son charisme et son intelligence hors du commun, elle  prendra la tête des groupes armés contre l'envahisseur britannique - il s'agit en l'occurrence  de la 4eme concubine du roi ... comme quoi l'esprit de domination et d'asservissement d'un peuple par un autre est toujours d'actualité

Françoise  nous présente un roman de Robert MERLE "Les hommes protégés" qui fait partie du genre "Fantasy" - à ce moment Patrick intervient pour dire que lui avait été vraiment touché par cet auteur dans "La mort est mon métier" - là Robert MERLE se demandait si n'importe quel humain ne pouvait pas devenir un bourreau ...en 2 mots  c'est l'histoire du commandant du camp de concentration d 'Auschwitz qui met en place une machine de mise à mort qui se veut toujours plus performante - il obéit aux ordres - ne se pose pas de question au contraire il fait du mieux possible -- mais à moment donné n'y a t'il pas une limite où l'ordre doit être ignoré et ne pas être exécuté ? réplique  Françoise en citant cette pensée "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" ... Armel intervient en évoquant la décision récente du gouvernement français de rendre la vaccination obligatoire - déjà certains médecins refusent de la pratiquer... des parents de jeunes enfants se demandent s'il n'y a pas des intérêts financiers derrière et accusent les laboratoires pharmaceutiques…
Après ces échanges Françoise reprend la présentation de son livre et nous fait un résumé de celui ci : Une maladie, l'encéphalite 16, frappe uniquement les hommes mâles - à tel point que cette population se réduit dangereusement et que les postes dévolus aux hommes sont maintenant repris par les femmes - il convient de protéger et sauvegarder les "rescapés" de cette maladie  et on les enferme dans un camp de concentration pour limiter la contagion et faire des recherches sur les seuls spécimens survivants... Elle souligne le côté "gaudriole" de l'auteur lorsqu'il parle des femmes qui ont pris le pouvoir..

Marie Josée à son tour nous parle du roman de Catharine INGELMAN - SUNDBERG " Comment braquer une banque sans son dentier" qui se passe dans une maison de retraite de Stockholm. 3 femmes et 2 hommes y dépérissent...Ils ont chacun 80 ans au compteur et chantent dans la même chorale. Ils décident donc de mettre un peu de piment dans leur morne vie et tromper leur ennui. Un très bon moment de lecture en perspective.

Liliane nous parle quant à elle du roman "Gravé dans le  sable" de Michel BUSSI - L'action se passe durant la 2eme guerre mondiale lors du débarquement en Normandie - les soldats savent que les 1ers qui sortiront de la péniche seront en 1ere ligne et auront le plus de "chance" d'être fauchés et d'y rester - l'un d'entre eux fait le pari d'échanger son numéro qui avait été tiré au sort contre une fortune qui reviendra à sa fiancée s'il tombe. C'est ce qui arrive malheureusement. Vingt ans plus tard cette fiancée apprend l'existence de ce pacte insensé et fera tout pour que la vérité éclate.

Danièle  vient de terminer "les 1001 conditions de l'amour" de Farahad ZAMA - auteur indien qui lui rappelle un le style Guillaume MUSSO, un peu "guimauve" dira t'elle.  L'histoire est celle d'un chef de famille qui dans les années 1990 a monté une agence matrimoniale très prospère - son fils lui annonce son intention de se marier avec une journaliste très émancipée qui n'est pas de la même caste. Ce livre fait également une peinture des us et coutumes en Inde - sur le statut de la femme - la place très importante du mariage, de son cérémonial au sein de la société indienne et de la participation de la famille à cette fête.