Cette note de lecture nous est envoyée par MES
Ah ! qu’il est bien « notre » libraire ! il nous a apporté l’autre jour un bouquin passionnant : « Flash forward » de Robert J. Sawyer. Il m’a coupé le souffle et je n’ai pas pu fermer le livre avant de l’avoir fini.
L’idée de départ sort de l’ordinaire : en 2009, l’humanité subit un court-circuit général et voit, en un « flash » de quelques secondes un futur précis (d’où le titre), très précis même : le mercredi 23 octobre 2030 (entre 13h21 et 13h23). Bien sûr, le temps manque pour comprendre vraiment ce qui se passe, donc chacun rapporte de ce « moment » des fragments d’images et de conversations. Mais cela suffit pour que la connaissance de son propre futur bouleverse tous ceux qui ont connu (ou qui n’ont pas connu) cette vision. Certains vont plonger dans le découragement ou le désespoir mais d’autres seront rassurés ou même favorablement transformés. Et puis le mois d’octobre 2030 finit par arriver…C’est raconté de façon vive et caustique et même parfois amusante, comme l’aventure de cet homme qui, persuadé d’être mort, assassiné, en 2030, va chercher à empêcher son propre meurtre pendant la période qu’il va vivre avant l’échéance fatale.
Le livre pose une grosse question métaphysique et philosophique, mais aussi scientifique. Le futur est il fixe ou malléable ? est-il déjà entièrement écrit ou celui que les gens ont vu en un éclair n’est-il que l’un des scénarios possibles ? Y aurait-il des univers parallèles ? A quoi ressembleraient-ils ? A 2h du matin (quelle folie !) et après une journée exténuante, j’ai plutôt flotté sur l’exposé des théories, quantique et autres, mais, dans mes vaps, j’ai compris quand même que c’était solidement argumenté. Je vais le relire, pour en parler peut-être un jour, mais je voulais le signaler tout de suite.
Signé MES