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Robert Dessaix – Night letters
Australien, professeur et journaliste, Robert Dessaix se met à écrire lorsqu’il découvre sa séropositivité. Dans ce roman épistolaire, le personnage principal est atteint d’une maladie incurable. Les lettres sont adressées à un inconnu. Elles sont en partie écrites de nuit. C’est agréable à lire, pas du tout triste malgré ce qu’on pourrait croire. Il y a même beaucoup d’humour. (voir article de Blog)
Thomas Mann – La mort à Venise
La nouvelle relate la fascination d’un écrivain au bord de la mort pour Tadzio, un adolescent polonais à la beauté irréelle, venu passer des vacances en famille dans un palace vénitien.
Donna Léon – Les joyaux du Paradis
Une enquête historique emporte le lecteur sur les traces du compositeur baroque Agostino Steffani du XVIIème siècle.
BD de Jacques Martin et Lefranc – Le mystère Borg
L’intrigue démarre en Suisse dans une station de ski et se poursuit à Venise sur les traces d’un personnage mystérieux qui vit dans un palais. Le tout sur fond de guerre bactériologique… un pur régal !
Marc Alyn - Le piéton de Venise
Amoureux de Venise, l’auteur fait découvrir la cité des doges à travers ses petites ruelles et ses habitants mais aussi de façon plus originale, à travers les arcanes du tarot. Il évoque également sept voyageurs transfigurés qui accompagnent ce périple, d'Annunzio, Brodsky, Wagner, Byron, le baron Corvo, Corto Maltese et Ezra Pound.
M.Dibdin – Lagune morte
C’est la quatrième enquête de Zen qui nous emmène à travers les canaux, vus par l’œil des habitants modestes de Venise. Ceux qu’on voit rarement sur le devant de la scène. FL trouve ce roman atrocement morbide… et très intéressant !
Henry James - Les Papiers d’Aspern
Une nouvelle écrite en 1888 dans laquelle un journaliste littéraire est missionné par une maison d’édition pour tenter de mettre la main sur de mystérieux manuscrits d’un célèbre poète mort au siècle dernier. Ils sont en possession d’une mystérieuse très très vieille dame, presque centenaire, qui n’est pas sortie de son palais vénitien depuis bientôt 70 ans….
Ivan Calberac – Venise n’est pas en Italie
Un roman contemporain léger, très agréable à lire. Emile, ado de 15 vit avec ses parents un peu farfelus (sa mère s’entête à lui teindre les cheveux en blond car »il est mieux comme ça »). Le premier amour croise alors la route d’Emile… une jeune fille plutôt BCBG. Cette dernière l’invite à venir passer dans sa famille, des vacances à Venise. Il accepte avec joie. Ses parents également. Ils vont l’accompagner…. en caravane !
Wlodzimierz Odojewski - Une saison à Venise (voir article de blog)
FL a ensuite la bonne idée de faire un parallèle entre La mort à Venise de Thomas Mann et le roman Le feu de d’Annunzio. Les deux ouvrages sont écrits dans un style très lyrique. On peut dire que la musique y joue un rôle important. Tous deux mettent en scène une histoire d’amour difficile. La fascination pour la mort, le drame de la vieillesse face à la beauté de la jeunesse sont également présents dans les deux ouvrages. Peut-être FL développera-t-elle ce sujet dans un prochain article « Sous la lampe » ?
G évoque pour terminer le côté théâtral de Venise, la Dolce Vita, et V. le côté délabré de la ville, l’humidité constante et les mauvaises odeurs liées au pourrissement, le côté morbide qu’on peut y ressentir aussi. D’où vient cette fascination que provoque la ville ? MG nous avoue détester Venise et préférer de loin Suzhou en Chine ;-)