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- L'Affaire Babette : On vous parle encore de la Baronne - Par "Papaye"

- L'Affaire Babette : On vous parle encore de la Baronne - Par "Papaye"

mars 15/Virginie/

                                         Source image : Pinterest

En conseillant innocemment la lecture du Festin de Babette de Karen Blixen, je ne m'attendais pas à déclencher une telle polémique. Visiblement la cuisinière française exilée en Norvège  déchaine les passions... Je mets en ligne ci-dessous  l'excellent article qui m'a été envoyé par un lecteur - Virginie

                                                                                  ******

PAPAYE A LA RESCOUSSE

Je l’avoue d’entrée : je suis l’arroseur arrosé. Je pensais que j’allais apporter, en cadeau d’arrivée, quelques belles briques pour renforcer équitablement les deux camps, puisque camps il y a ! je me retrouve avec un vrai fagot de points d’interrogation à offrir à Virginie, Générale des Anges, en guise de bouquet, et je n’ai pas de clefs supplémentaires pour MES, Incendiaire-en-chef.

Seul avantage, je sais pourquoi Eudora Welty nous parle d’élixir (en jaquette).

J’ai visionné une vidéo en ligne du 5/07/1961 : Karen Blixen ne pèse pas quarante kg, elle est mourante, c’est un tas d’os accroché à un fauteuil. Enfin la caméra zoome et on voit dans ce visage en ruine un fier nez aquilin et des yeux immenses, brillants comme des escarboucles. L’expression « le feu de l’œil » a sûrement été inventée pour elle. D’avoir vu ces yeux de magicienne, ces yeux de démone, j’ai compris qu’elle ait pu être appelée « l’aventurière la plus flamboyante du XXè » . Elle a été un être de fascination toute sa vie. Elle me fait penser à Circé, à Ninon de Lenclos, à Edith Piaf, ces séductrices charismatiques, qui se sont placées d’elles-mêmes au-dessus des conventions et se sont attaché des hommes beaucoup plus jeunes qu’elles (quel scandale…).

Quand on sait (autant qu’on peut savoir) qui était Karen Dinesen, baronne Blixen, mettre sa vie en parallèle avec son œuvre est très dérangeant. En particulier quand on a appris de Mme Edwige Martin que son génie est d'écrire la « scène de trop » : « Elle gère l'extrême fin comme une déprogrammation de ce qui pourrait être un conte classique, en déstabilisant le lecteur, en le poussant à relire le conte pour comprendre sa signification profonde ». A nous de nous méfier de la « situation de trop », du « mot de trop » ou du « détail de trop » ! Dans « L’éternelle histoire », le vieux négociant vient de déclamer des paroles de toute-puissance et sort du salon avec majesté. Mais le bas de sa robe de chambre se prend dans la porte. Il doit la rouvrir, dégager le tissu et la refermer. Je me suis dit que si elle était capable de flinguer aussi joyeusement une sortie qui se voulait théâtrale, elle était capable de tout.

« En garde, Belle Dame sans merci ! » ai-je fanfaronné en me lançant dans la bagarre. Ca n’a pas été long : le premier « coup » m’a atteint dès le titre : quatre mots qui, à mon avis, mettent tout de suite les choses au point.

Le festin de Babette. TILT ! Analogie avec « Le festin de pierre », premier nom de la pièce « Dom Juan » de Molière ? Bon ! allons jeter un coup d’oeil à la fin de la nouvelle et –second « coup »- nous trouvons un « monument de marbre » (j’allais écrire Bien sûr !).

Le festin. Troisième « coup ».  Quel festin ? dans les 48 pages de la nouvelle, où est décrit le festin ? Eh bien, nulle part. On a bien vu arriver à la maison du pasteur des brouettes de denrées hors de prix mais entre la livraison et le repas à table, plus rien. C’est un vrai tour de passe-passe*.

J’ai alors découvert un personnage qui ne devient essentiel qu’au moment du dîner : le général Lôwenhielm. Personne n’en a parlé dans ce blog. C’est lui qui « nomme » les mets et les vins -comme, dans la Genèse, Adam « nomme » les choses et les êtres et les amène ainsi à l’existence. Mais l’auteur décrit seulement l’émerveillement du général qui s’attendait à de la morue, du pain noir et de l’eau. Elle ne livre que les noms.

Lorsque Gabriel Axel a tourné son film, les « blinis », la « soupe à la tortue » n’offraient pas de difficulté d’interprétation mais quel casse-tête pour le « chef » de Copenhague : que pouvaient bien être ces fameuses « cailles en sarcophage » : des cailles aux truffes ? des cailles au foie gras ? L’ami MES n’a pas dû être le seul à s’enrager dessus ! 

Je ne sais que penser de ce drôle de personnage : c’est un militaire qui a fait une belle carrière, il apprécie la bonne chère et les bons vins (il a dîné au fameux Café Anglais où régnait Babette). C’est aussi un bizarre mélange de semi-magicien visionnaire et de mécréant travaillé par l’inquiétude de la foi. Il avoue trembler devant le choix qu'il doit faire dans sa vie. Brusquement il « ouvre la bouche » et prophétise ! Est-ce une allusion à la Pentecôte et à ses flammes ? Qui est visé ? Blixen n’a pas dû connaître les « télévangélistes » médiatiques des télévisions américaines (son voyage aux USA date de 1959 et elle est morte en 1961). Mais des prédicateurs chrétiens se sont exprimés sur les ondes dès 1920/1930. Il doit s’agir d’un prédicateur de l’époque mais qui ? Il faudrait être danois et luthérien pour savoir si elle s’est inspirée d’un homme précis. Ou est-ce encore une de ses furieuses attaques contre les églises et les religions ?

Et Babette ? Quatrième « coup » : c’est une pétroleuse. C’est à dire une révoltée, une femme du peuple qui jette sur l’ennemi des bouteilles de pétrole en flamme (encore des flammes !). Un mot né pendant la Commune de Paris, en 1871. Plutôt rude comme référence et comme type de femme. Inquiétante Babette, qui rechargeait les fusils des hommes pour faire le coup de feu (encore !), qui a vu tomber tous les siens sur les barricades, la femme noire de poudre, aux bas « trempés de sang ». Elle cache, sous le fameux tablier empesé et un dévouement sans faille à ses patronnes pendant 14 ans, un personnage tragique. Comme on cache une tumeur maligne qui mûrit lentement.

Avec l’aide de la clef fournie par MES : « Le crâne de Yorick ricane à toutes les pages » (une phrase de mélodrame, on dirait de l’Alexandre Dumas !), j’ai compris que la Mort sous-tend tous les récits du recueil et surtout celui du Festin, à travers la lourde présence de deux spectres : celui du père d’Hamlet, prince de Danemark (tiens, tiens ?), et le Commandeur de Dom Juan. Mais l’esthétisme symboliste n’est pas facile à décrypter. Je me suis demandé, et je me demande encore, ce que représente dans les dernières pages cette statue de marbre, qui « grandit » dans la cuisine ? ce n’est pas un Spectre et ce n’est plus Babette. S’agit-il d’un symbole de la douleur ? celle de Blixen ? celle de Babette ? Est-ce le dernier embrassement, l’ultime étreinte des silhouettes antagonistes du Père, fantôme de l’Au-delà, et de sa fille rebelle, Dom Juan femelle, tous deux à la fois victimes et justiciers, enfin unis au moment où les Enfers vont s’ouvrir pour les engloutir (encore des flammes) ?

Outré ? Il ne faut pas oublier que Blixen a été influencée par le roman gothique anglais autant que par le mouvement symboliste. S’il y en a qui trouvent que je vais trop loin, je les renvoie aux paroles de Philippa lorsqu’elle prend dans ses bras cette femme nouvelle, qui n’a pas un tressaillement, qui semble ne pas la voir, ni la sentir. Quel sens donner à sa phrase énigmatique qui provoque chez elle, on ne sait pourquoi, un « torrent de larmes » : « Combien tu raviras les anges ! »** C’est le « dernier mot » qui clôt la nouvelle. Elle ne peut être qu’un simple écho aux mots d’Horatio à la mort de Hamlet qui termine la pièce de Shakespeare : « Que des essaims d’anges te bercent de leurs chants » ?

Je n’y entends pour ma part ni promesse de rédemption ni éloge ni remerciement pour la générosité et le travail de la cuisinière. Mais bien plutôt le dernier défi de l’auteur elle-même, le « mot de trop », la flèche du Parthe, une pirouette finale mais dans la détresse : « Les anges ? Ah ! oui, parlons-en ! où étaient-ils quand Dom Juan, le libertin, le libertaire, est englouti dans les flammes de l’Enfer ? pendant le massacre des Communards sur les barricades de Paris ? où étaient-ils quand Karen, enfant de neuf ans, s’est trouvée en face de son père pendu ? quand, jeune femme, elle a appris qu’elle était atteinte*** du même mal qui l’a tué ? quand, ruinée, désespérée, elle a dû quitter sa ferme et l'Afrique**** ?  ».

Les dernières questions, les « coups » qui m’ont achevé :

Le traducteur-préfaceur Gnaedig veut voir dans le Festin de Babette une autobiographie. Babette, ce serait elle, Karen. Ma foi ?! C’est vrai qu’elles ont en commun le mépris des conventions, l’indifférence à l’argent. La famille de sa mère (née Westenholz) était cultivée, puissante et riche. D’où le détachement : l’argent vient par héritage ou par chance. Il s’évapore en une nuit : la nuit du dîner, la nuit kenyane de l’incendie de la ferme (toujours des flammes !). Karen a survécu à la syphilis et au deuil, sa créature Babette aux fusillades. Sont-elles pour autant la même femme dévastée mais toujours debout, qui crache à la face du Destin ? Je ne suis pas convaincu…

Babette a une autre face, chaleureuse, rattachée au réel par de solides liens charnels : elle est une cuisinière géniale, un « chef », artiste de la Gastronomie. Elle éprouve un « dédain indicible » vis à vis de ceux qui sont incapables de reconnaître son talent mais elle le déclare : elle est surtout heureuse de donner du bonheur. Son dîner a provoqué l’allégresse des convives, même indignes. On dirait la figure d’une carte à jouer, coupée par le milieu, instrument du diable et personnalité christique en même temps.

La baronne Blixen se voyait-elle ainsi, mi-ange, mi-démon ? C’est possible.

Quand j’ai compris que ma déroute était inévitable, j’ai cessé d’essayer de comprendre pourquoi certains affirment que Le Festin est une réflexion sur l’Art et l’Artiste. A mon humble avis, ce n’est pas parce que Babette se présente comme une grande artiste qu’il faut en conclure que Blixen nous livre ses réflexions sur la nature de l’Art. La nouvelle est sans doute une bonne occasion de réfléchir au problème mais ce n’est pas son sujet. Je n’arrive pas à voir Blixen en théoricienne. J’attends les coups de fusil…

Voilà mon bilan. Il n’est pas glorieux. Blixen, grande chasseresse, sait tout des ruses du renard qui tourne, revient sur ses traces, les entremêle. Le lecteur qui veut la pister se sent vite comme un de ces crétins de chiens à grelot qui aboient comme des malades, courent comme des dingues après une odeur et la paument. Et qui se paument. Eh bien, j’avoue que je me suis perdu aussi. La baronne a gagné, et de loin.

C’est vrai qu’elle est de ces femmes qui rendent les hommes fous. Mais on peut l’aimer, on doit l’aimer et elle le mérite ! Blixen est peut-être une Belle Dame sans merci mais elle l’est comme un oiseau chante. C’est sa nature, pas un exercice. Même si elle cisèle ses textes comme un orfèvre…Même si elle est l’alchimiste qui distille, goutte à goutte, l’élixir…

Une chose sûre : je comprends à présent comment elle a pu déchaîner dans l’arrière-pays grassois des passions déraisonnables !

Signé Papaye

* on aura du mal à le croire mais un rédacteur sur un site bien connu a écrit : « Le menu et les plats sont décrits dans la nouvelle de Karen Blixen, mais sans préciser ni la préparation ni les temps de cuisson », sic !

** autre traduction : « Avec toi, comme les anges se régaleront !». Il n’y a donc pas de jeu de mots comme le permet en français le verbe « ravir ». Il est permis de le regretter, cela aurait fait la joie des exégètes : attraper, « rouler » les anges, la grosse farce…

*** sa syphilis a été guérie mais avec les moyens de l’époque : mercure, arsenic et bismuth. Autant de risques de mourir du traitement que du mal. Cela a dû ébranler sa santé pour des années. Mais ce qui l’a emportée, c’est l’amaigrissement suite à la gastrectomie subie en 1955, à 70 ans.

**** En 1931, obligée de revenir au Danemark, elle voit son échec comme total. Pour continuer à vivre, elle se met à écrire, alors qu'elle approche de la cinquantaine. Elle dira plus tard : « Personne n'a payé plus cher son entrée en littérature ».

 



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Commentaires/ 19

  • Portrait de MES
    MES (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Mon cher Papaye, « Outré » dis-tu ???? tu as de la chance d’être un nouveau ! Moi je me serais permis le calembour de « l’embrassement final » (ou l’embrasement final ?) du père et de la fille, je me serais fait fusiller dans l’heure. Ceci dit, tu es un modeste ! tu as marqué au moins un point contre la baronne : tu as déterré une drôle de clé avec ton idée. Si on allait avec elle revisiter la maison du pasteur où les deux filles momifiées vivent toujours sous l’écrasante influence de leur père, où elles sont encore hantées, possédées même, par son ombre ? tu vas voir qu’on pourra encore présenter Le festin de Babette quand on se réunira en juin pour parler des Pères et Mères. Sacrée Blixen ! Sacré Papaye !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Papaye et MES je l'avoue, vous me révélez une piste de lecture à côté de laquelle j' étais complètement passée. En même temps je trouve que la Baronne gagne en profondeur. C'est vrai, ma lecture s,était arrêtée à la surface d'un texte qui se révèle bien plus complexe et mordant qu'il n,y parait. Je ne connaissais pas la biographie de Karen Blixen. Je me propose de demander à la médiathèque départementale de nous apporter celle de Dominique de Saint Pern lors du prochin passage de la navette dans nos montagnes

  • Portrait de MES
    MES (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Virginie, je suis au désespoir! il paraît qu'il y a eu une émission sur France Culture, il y a peu de temps, consacrée à Karen Blixen. Je l'ai ratée ! Qui l'a écoutée ? et pourrait nous en faire un résumé ? tu peux faire un appel général ? En tout cas, nous sommes dans le fil de la mode !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Bonjour MES, je pense qu'on doit pouvoir la récupérer sur le net. normalement on peut réécouter toutes les émissions. Je regarde ça dès que j'ai un moment. Si on trouve le lien de l'émission on peut mettre le lien ici !

  • Portrait de MES
    MES (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Merci Virginie. Effectivement on peut les (il y en a plusieurs) réécouter en streaming. Ah, une chose encore: pourquoi les com sortent tous avec la même date ? c'est quand tu les mets en ligne ? c'est dommage parce qu'on dirait qu'ils arrivent en paquet !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Bonjour MES, non c'est pire que ça, j'ai l'impression que c'est la date de la mise en ligne de l'article qui s'affiche pour tous les commentaires ! donc impossible d'avoir une chronologie :-(

  • Portrait de La peau sur les os
    La peau sur les os (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Bonjour, Virginie. Tu ne pourrais pas commander aussi La Ferme africaine ? moi je voudrais bien savoir si l'incendie a été un accident ou si quelq'un a mis le feu exprès?

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Bonjour Peau Sur Les Os ! Je crois l avoir aperçu à la bibliothèque de Caille. Sinon c'est d'accord on le commande aussi à la Médiathèque

  • Portrait de Un de l'Escouissier
    Un de l'Escouissier (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Papaye avec nous, d’accord, je ne dis plus rien, mais pour moi, c’est évident, il est du clan des incendiaires. Et le clan de l’angélisme de Babette ? on ne l’entend guère ! D’après le vent qui souffle dans les sapins de La Moulière, il y a, pas loin, des partisan(e)s passionné(e)s. Virginie, du nerf ! le clairon ! faut rassembler tes troupes ! serrer les rangs ! Ah, pendant que j’y pense, me fais pas le coup de raccourcir mon pseudo. Je suis pas aussi cool que la gentille maigrichonne « Peau sur os » !

  • Portrait de MES
    MES (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Tu as vu ce qu’elle a fait du mien ?

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Vous m'épuisez tous les deux et vous me faites rire ! Non seulement je fais des heures sup puisque je ne lache plus mon écran même le dimanche et la nuit mais en plus je me grille les yeux pour vous répondre avec le seul mini clavier que j'ai à la maison .... Voila pourquoi je grignote vos pseudos à rallonges !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Oui je veux bien défendre l'angélisme du festin ... mais je m'aperçois que les deux sœurs que je trouvais si mignonnes sont carrément momifiées ... ça fait un choc ! Et que la gentille Babette est finalement une espèce de sorcière sortie tout droit d'un chaudron de l'enfer .... ça fait réfléchir, non ? En même temps c'est l'histoire de ma vie ça. A voir des fleurettes partout on se fait avoir !

  • Portrait de L'argonaute
    L'argonaute (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    à Un de l'Escouissier Virginie, elle est comme la Blixen de Papaye, elle est capable de tout. Elle a brisé mon cœur, elle a raccourci La pauvre peau. Tu parles qu’elle va se gêner pour raccourcir tes beaux…comment tu dis ? partisan(e)s passionné(e)s ! Dis donc, ça fait class ! Ils seront chouette, tiens ! les PP, c’est qui ? les pépées, les papys, les paf ! paf !, les pan ! pan ! les piou piou et les autres ! Taratata ! La légion des P.P. à l’assaut ! Ouh ! Ouh ! sortez de vos trous !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Oui c' est aussi valable pour toi l'Argonaute .... Quoique ton pseudo est un peu moins long à taper que les autres !

  • Portrait de L'argonaute
    L'argonaute (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Allons bon! qu'est ce que j'ai fait ? engueule MES et Un de l'Es tant que tu veux, mais moi-qui-t'ai-donné-mon-coeur, même que tu l'as piétiné et jeté aux encombrants, j'ai pas mérité ca !! Ah! t'as bien raison de dire que quand on voit des fleurettes partout, on se fait avoir ! (à part que, pov'chérie, ça arrive aussi à ceux qui n'ont pas les yeux dans l'azur ! )

  • Portrait de MES
    MES (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    L’Argo, l’Escouissier, vous me navrez ! de vrais gamins ! mais vous avez quand même raison quelque part : grâce à Papaye, les Incendiaires mènent !!! Allez, Virginie, comme dirait 12l’S : ressaisis-toi, pas de repentir !!! et qu’est ce que tu penses de mon truc : il va hurler, non ? 12l’S c’est encore pire que LP/O !!!

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Ha Ha, oui 12l'S à mon avis c'est un raccourci qui ne va pas lui plaire :-) .... mais c'est tellement plus court à taper !! Quant à me ressaisir, que veux-tu, je sais m'avouer battue à plates coutures quand il le faut. Et puis ça me permet de réviser ma copie au sujet de la Baronne. Je la vois avec beaucoup plus de profondeur désormais, des pleins et des déliés on pourrait dire. Et ça me donne envie de relire ses nouvelles ! Alors merci à vous tous pour cette "bataille de Babette" qui a fait couler autant d'encre !

  • Portrait de Papaye
    Papaye (non vérifié)
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Merci Virginie et merci à tous. On a vraiment passé un bon moment. Quelle belle bagarre ! J'espère à un de ces jours !

  • Portrait de Virginie
    Virginie
    mar 15, 2017, 11:40-répondre

    Merci à vous tous pour ces moment d'échanges franchement drôles et ... percutants ! N'hésitez pas à 'envoyer vos articles et notes de lecture, c'est un plaisir de partager tout ça !


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