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- Le secret des Princes - Christian MARIA aux Editions ROD par Béasihono

- Le secret des Princes - Christian MARIA aux Editions ROD par Béasihono

novembre 14/pascale/Littérature

Christian MARIA est né à Nice. Il passe son enfance entre la place Garibaldi, la colline du château et les quais du port. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan, il est reçu au concours d'Agrégation en Génie Mécanique et fait une carrière dans l'enseignement supérieur. Il participe à la formation de plus de trente promotions d'ingénieurs, développe des actions de formation professionnelle en entreprise, de formation de formateur et de partenariats européens avec la Grèce (C.C.I d'Athènes) et l'Italie (Région du Trentino-Alto-Adige, Région du Val d'Aoste). Il enseigne à Nice au lycée Les Eucalyptus où il poursuit une carrière de professeur de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles jusqu'en 2009.

Amateur d'art et d'histoire régionale il communique, avec son travail d'écriture, la matière qui nourrit ses loisirs. Les romans historiques de Christian MARIA offrent une suite d'aventures à travers le XVIe siècle en Provence et dans les Etats de Savoie. Chaque roman développe un thème propre au monde traversé : l'art sacré de la Renaissance, la Nouvelle Opinion, la félonie, la foi exacerbée, la politique des Etats de Savoie enserrés entre l'empire de Charles Quint et le royaume de France.

Son premier roman, La Pala, reçoit le Prix de littérature des Traditions niçoises en 2004. Son troisième roman, Route Pagarine, reçoit en 2009 le Prix de littérature des Ecrins René Desmaison ; Le Testament de Canavesio reçoit en 2010 le deuxième prix des Arts et Lettres de France avec la médaille d'argent de la ville de Toulouse. Son livre Le secret des Princes a été sélectionné pour le Prix Livre Azur 2018.

Le Secret des Princes a été inspiré par un portrait d’homme peint par Antonello da Messina à la fin du XVe siècle (huile sur toile de 36,5 cm par 27 cm). Il provient de la collection Trivulzio à Milan et a été acquis en 1935 par le musée municipal d'Art ancien et le Sénat de Turin. Il est aujourd’hui visible à Turin, au musée du Palais Madame, sous le nom de ritratto d’uomo (portrait d’homme) et il est considéré comme l’un des meilleurs travaux du peintre.

                           

 

                           Ce livre est une incursion dans la société médiévale avec une intrigue amoureuse centrale et une usurpation d'identité qui va tourner en succession de catastrophes pour le protagoniste sans oublier en filigrane ce fameux secret des princes que seuls quelques initiés connaissent.

                         L'action débute à Nice en 1529 (qui appartient alors au duché de Savoie) pour se poursuivre à Turin et Milan. Un notable de Nice, riche commerçant, fin lettré et musicien à ses heures, Hector Barelli, se rend à Turin en empruntant la route du Sel accompagné de son fidèle valet, Calena. Le but du voyage est de retrouver, Flaminia une jeune femme, également commerçante aisée, dont il est tombé amoureux après en avoir vu le portrait. Ils ont depuis entretenu une correspondance assidue qui leur fait miroiter de justes noces. Mais le destin en décide autrement, Hector BARELLI chute de son cheval. Son valet après moult tergiversations décide d'en usurper l'identité d'autant plus que lui aussi est tombé sous le charme de la femme au portrait.

A Turin, tout se passe on ne peut mieux, en effet personne ne connaissait de visu Hector Barelli, si ce n'est la cousine de Flaminia qui a joué les entremetteuses qui ne réside pas à Turin. Flaminia est sous le charme de cet Hector Barelli plus jeune que ce qu’elle n’imaginait. Calena n'hésite pas à apprendre à lire, à écrire et compter afin de combler les lacunes qui l’empêchent de prendre pleinement place dans la peau d’Hector Barelli. Il est remarqué par un chevalier qui décide de le prendre à son service et c'est à cette occasion qu'il va côtoyer les grands de ce monde et assister au couronnement de Charles Quint à Bologne, le 24 février 1530 , couronné empereur des Romains par le Pape. Il sera même initié au secret des Princes.

L'amour et les bons auspices étant au rendez vous entre « Calena-Barelli » et Flaminia, le mariage semble inévitable. La fin du roman est inattendue…

                             A la lecture du roman, il est évident que des antagonismes sont latents et parfois déclarés en Europe  - une véritable lutte pour le pouvoir ou étendre son hégémonie est l’idée fixe des grands de ce monde. La société dans sa diversité est aussi abordée : les petites gens, les membres du clergé dont les turpitudes sont bien cachées mais parfois révélées au grand jour et étouffées rapidement ce qui induit une justice à deux vitesses...

 

 



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