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Je viens de fermer « L’alliance »
de Lois MacMaster Bujold, romancière américaine actuelle. Je n’avais rien lu d’elle avant ce livre qui est un peu à l’écart de sa « Saga Vorkosigan », œuvre de longue haleine puisqu’elle déroule dix-neuf titres consacrés à son héros Miles Naismith Vorkosigan, parus de 1988 à 2016. Dans « L’Alliance » paru en 2012 (2014, en France), c’est le cousin de Miles, Ivan Xav Vorpatril, qui tient la vedette.
Le lecteur estival,
donc un peu cossard, appréciera un récit d’aventure bien enlevé, souvent amusant et pimenté de l’idylle très décente d’un couple de rêve, qui, bien sûr, se révèlera être de haute lignée. Les autres personnages sont si stéréotypés, leurs relations et leurs intrigues si naïvement emberlificotées que c’en devient touchant. Ca fait un peu penser à ces romans du XIXè, où tout le livre tient à un secret non révélé –on ne sait pour quelle raison- par l’héroïne : « la croix de ma mère », vous voyez le truc… A se demander si on ne se trouve pas en face d’un vieux roman sentimental des familles qui aurait été saupoudré de science-fiction et enveloppé dans un papier-cadeau tout orné de fusées et d’étoiles, pour être dans le vent….
L’amateur de space-opera,
lui, sera un peu déçu. Le dépaysement s’effectue davantage par des noms imprononçables et une histoire galactique embrouillée à plaisir (mais si on ne comprend pas, cela n’a aucune importance pour la suite de l’histoire !) que par des costumes et décors exotiques et des traits de civilisation déroutants. La seule touche « alien » est donnée par une troupe de danseurs mutants aux couleurs chatoyantes. On n’y trouve ni la vision d’envergure ni l’élan poétique qui ont fait la grandeur du space-opera « classique ».
Dommage,
parce que le thème était intéressant : une Maison princière décimée, dispersée, dépouillée de tous ses biens, qui fuit assassins et kidnappeurs de planète en planète et cherche un tremplin pour retrouver sa grandeur passée, dans une atmosphère de haine mortelle et de vengeance jamais apaisée. Entre les mains d’un Racine il aurait pu devenir une tragédie, entre celles d’un Dumas un drame picaresque, entre celles de A.C. Clarke une épopée. Entre celles de Mrs B., il n’est qu’une Guignolade…
C’est troublant, d’ailleurs. Les critiques USA sont ce qu’ils sont mais il paraît invraisemblable qu’ils aient submergé de Prix Hugo, Nebula, Locus et autres récompenses prestigieuses un auteur qui, de mon point de vue, aurait été à sa place dans les Bibliothèques Rose et Verte, si chères à l’aïeule de La peau sur les os.
Enfin, ce que j’en dis,
ce n’est pas pour vous décourager de le lire. Au contraire ! C’est distrayant. Un bon roman de gare. Très bien pour la plage ou pour occuper, par ces chaleurs accablantes, un après-midi de farniente sous l’ombre d’un grand arbre...ce que j’ai fait, d’ailleurs.
Surtout,
ne me dites pas que la température de fournaise et un bon déjeuner aidant, j’ai raté un chef d’œuvre !
Bravo, Virginie, pour ces fleu-fleurs et l’eau fraîche. C’est un régal pour l’œil. Il y en a un qui va être content ! mais du diable si je comprends l’association d’idées qui t’a poussée à choisir cette « bel’zimage ». Quand on connaît les rites indiens de funérailles, ça laisse rêveur : des loupiotes et des fleurs au fil de l’eau… c’est un Requiem pour qui ? pour Mme B. ? pour son roman ? pour MES l’incorrigible? Enfin, il pourra toujours mettre ses grands pieds dans le seau, ça le changera de les mettre dans le plat. Remarque qu’il est bien capable, ce faisant, de souffler les bougies, faire sombrer les fleurs et basculer le seau !
Ah mais nooooon, Bent'ji !!! pour moi, les fleurs, les bougies et l'eau c'est un truc qui sent l'été, genre feng shui tu vois ..... pas du tout enterrement ! Bises et bonnes vacances, de mon côté je ferme la boutique ce soir et là où je vais il n'y a pas (encore) internet ;-)
Bonnes vacances dans cet heureux pays ! feng shui ? ques aco ? Comme dirait ZokZok : j'ai pas compriiiiiiiiiiiiiiiiis! Faudra nous mettre au parfum à ton retour.
T’es encore un peu jeune, B, si tu t’imagine qu’on peut coller un « in memoriam » à cette peste, à si peu de frais. Un seau ! Il faudrait un canon à eau et encore ! le mieux ce serait re-le Déluge. Mais ce vieil ivrogne de Noé serait bien capable de le repêcher, histoire d’en siffler quelques unes ensemble, en attendant l’embellie…
Merci, vraiment merci pour vos délicates et affectueuses pensées. Ce qu’il y a de bien avec les copains, c’est qu’ils ne vous fo…t jamais la paix ! faut toujours qu’ils vous mettent plus bas que terre en attendant de vous y mettre dessous…Tu crois qu’il y en aurait un qui causerait de mon article ? Heureusement que je n’écris pas que pour ces balourds. A moi, le niveau 4 ! vous savez bien : « l’élite » de ce pauvre ange Zed, injustement conspué. Et tous mes remerciements charmés à la Générale Virginie pour ce beau siau-à-fleurs, qui est d’ailleurs une bassine. La dimension idéale pour y mettre mes doigts de pied au frais, en compagnie d’une bonne bouteille puisqu’il paraît qu’en plus de mes autres tares, je suis alcoolique…
Bonjour Mes !! et merci pour la suite des aventures hilarantes de nos anges perchés sur le haut pays :-) Tant qu'ils ne tombent pas dans la bassine, tout va bien !
Bonjour à tous ! Quel plaisir de retrouver toute la troupe des lecteurs du haut pays !! non je ne suis pas accro du feng shui mais j'aime les belles ambiances ;-) A très vite !
Salut, ptite générale ! On est bien contents aussi ! les barbares de Bourgogne ne t'ont pas mangée en guise de dessert, après le sanglier rôti ? pas des gens de goût ! en tout cas je vous ai pas beaucoup vus à mon trail de st Auban ? c'était pourtant une belle ambiance et moi j'ai fait un des mes plus beaux temps ! alors les copains, tous des chefs devant les écrans, vous venez quand montrer de qoi vous êtes capables en rando déjantée ?
Ha Ha ! un de l'Es, je suis revenue en pleine forme de Bourgogne et d'attaque ... sur clavier - parce que le trail, oh la la c'est pas mon fort :-D