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Les rencontres de septembre présentaient des ouvrages sur le thème des souvenirs d’enfance.
Les lecteurs se sont retrouvés à Saint Auban et à Caille. Le premier roman à avoir été évoqué, »Les malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur a permis d’échanger sur le fait de savoir si les enfants faisaient davantage de bêtises autrefois ou bien de nos jours !
Ensuite « Vipère au poing » d’Hervé Bazin, avec le portrait de son horrible mère, nous a donné froid dans le dos. Puis ce fut le tour de Jules Renard avec « Poil de carotte ». »Un père puzzle» de Sybille Lacan raconte l’enfance de la fille du grand psychanalyste Jacques Lacan. Où l’on s’aperçoit que ceux qui donnent des leçons aux autres ne sont pas forcément les meilleurs parents J.
»Lambeaux » de Charles Juliet est un texte très émouvant qui évoque les deux mères de l’auteur, sa mère biologique et sa mère adoptive. Nous avons ensuite parlé de Marcel Pagnol et de ses souvenirs plus légers et bien connus. La question soulevée a été de se demander s’il était nécessaire de souffrir pour bien écrire ?
Les souvenirs d’enfance de Marguerite Duras n’ont pas été oubliés. On les retrouve dans son roman « L’amant « et dans « Un barrage contre le Pacifique ». Ce dernier raconte l’histoire de sa mère, une veuve qui a acquis avec toutes ses économies un terrain pour sa famille. Mais les fonctionnaires malhonnêtes lui ont vendu une terre qui est immergée sous l’océan durant plusieurs mois de l’année. Tous les ans, la mère construit un barrage. Contre le Pacifique.
A Caille, Geneviève nous a parlé de Christian Signol et de ses « Trésors d’enfance ». C’est un roman qui parle de l’enfance idyllique de l’auteur auprès de grands-parents merveilleux. La description d’un monde rural qui n’existe plus est très forte et empreinte de nostalgie. Robert Sabatier et la série des « allumettes suédoises » évoque au contraire un monde urbain, le Paris des années 30 qui a disparu lui aussi. Dans la même lignée les personnes présentes ont aimé » La Billebaude » d’Henri Vincenot avec ses descriptions de la Bourgogne au début du XXème siècle.
Pour finir, notre libraire ambulant nous a présenté « L’enfant qui ne savait pas « de Gilbert Basso. L’auteur, en racontant l’histoire de son père, rapporte un épisode de l’histoire de France, lorsqu’à la Libération, les traitres se confondent avec les héros de la Résistance.
Les débats étaient passionnés autour de ce thème qui soulève en chacun des émotions fortes. L'enfance, cette terre lointaine mais si proche, un Eden ou une illusion ?
Je vous donne rendez-vous au mois de novembre. Venez nous parler d'un livre qui a bouleversé votre vie !