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J’aime la façon d’écrire et l’imagination, de Gérard KLEIN.
Cet auteur français, né en 1937, joue un grand rôle dans la diffusion de la SF en France. Economiste de formation il a tout d’abord écrit pour son plaisir personnel, puis a fini par devenir éditeur et a ainsi fait connaître ce genre de romans au grand public.
Il a écrit, dans les années 60, sous la signature de Gilles d’Argyre,
La Saga d’Argyre ; ces trois romans, sur la base de constats de désespoirs et de désillusions, m’ont apporté comme la lueur d’une lumière passant par une haute lucarne, une possibilité de rêve se réalisant ; en les lisant j’ai alimenté mon espoir en l’Avenir.
Le premier, Chirurgiens d’une planète (Le Rêve des Forêts), dans un Monde désespérant voit s’opposer tradition et évolution, pouvoir central et vie quotidienne, rêve futur et réalité tangible …
Le second, Les Voiliers du Soleil, tend vers la poursuite de rêves permettant la survie de l’Humanité.
Le troisième, Le Long Voyage, est une ouverture sur le Possible.
J’ai aussi lu Les Tueurs de temps et Le Gambit des Etoiles ; je suis sûre que ceux qui aiment les parties d’échecs, en plus d’avoir un imaginaire développé, adhéreront à ces deux œuvres.
Au fur et à mesure des rééditions, certains passages sont modifiés, pour telle ou telle raison, mais, personnellement, je préfère toujours la première mouture ; c’est peut être que la spontanéité me séduit plus que la mise à jour des données …
Violette
Ben alors, ça alors ! Personne n'a rien à écrire sur le sujet ? Vous préférez l'oralité et vous réservez pour le 11 Mars ? Peut être une citation de Jorge BUCAY pour vous stimuler : " Les graines de nos rêves se transformeront en arbres, et déploieront leurs branches qui, telles des ailes gigantesques, traverseront le ciel, unissant d'un seul trait notre passé et notre futur." A bientôt. Violette.
Merci Violette ! La citation est vraiment très belle, très poétique. Ça colle parfaitement avec le thème du 11 mars "Poésie, roman, science-fiction, un faux débat". Comme je ne connais vraiment pas bien la SF, je ne soupçonnais pas cette grande part laissée à la poésie. Merci à toi et à Françoise d'éclairer ma lanterne ;-)
Superbe la citation ! mais je ne suis pas d'accord pour la "mise à jour de données". La spontanéité en matière d'oeuvre écrite n'est pas forcément synonyme de qualité. Il faut passer et repasser un texte et revenir dessus et le reprendre, pour qu'il prenne sa belle forme. Trop de livres sont écrits dans la précipitation (pression des éditeurs?). Bon, il faut savoir s'arrêter un jour mais une oeuvre ne vivra pas longtemps si elle est mal documentée, mal écrite, mal fagotée.
Là, Mes, je pense que je me suis mal exprimée ; par «la mise à jour des données» je parlais du fait que, sûrement sous pression extérieure, l’auteur a modifié l’écrit de base en tenant compte des évolutions techniques … Si la même chose était faite chez Jules VERNE : on gagnerait en exactitude, mais on y perdrait en poésie de l’œuvre ! Quant à la spontanéité : chaque écrivain, comme chacun d’entre nous, a sa forme d’écriture, et, pour certains «le mieux est l’ennemi du bien» ! Par contre, je te rejoins totalement quant à la responsabilité des éditeurs : certains écrits sont publiés alors qu’ils sont d’une platitude et d’une nullité lamentables et n’apportent rien au lecteur, sauf le sentiment d’avoir été berné par le coût du livre en plus d’avoir perdu du temps, alors que des écrits de qualité, dans lesquels on retrouve toute l’âme et le cœur de l’écrivain, documentés, poétiques, réfléchis, … sont passés au pilon …