Prix livre Azur 2019, cette année, le jury de Caille ne s’était pas trompé…. Les jurés du Prix Livre Azur ont désigné un jeune auteur Jean-Baptiste Andréa.
Voici le texte publié dans Nice Matin mettant à l’honneur ce jeune artiste et le Prix Livre Azur :
L’écrivain, réalisateur, scénariste, qui vit à Fayence, a remporté le prix littéraire lancé par le département des Alpes-Maritimes. Un conte initiatique, une ode imaginaire qui enchante…
Une parenthèse enchantée. C’est ainsi qu’on peut résumer Ma reine. Le premier roman de Jean-Baptiste Andrea, paru aux éditions L’Iconoclaste, a enchanté le jury du prix Livre Azur, organisé pour la 6e année consécutive par le conseil départemental des Alpes-Maritimes. La récompense suprême a été remise, vendredi 28 juin à l’auteur du livre, au Palais des rois sardes, par Éric Ciotti, député, président de la commission des finances, représentant le président Charles-Ange Ginesy.
Ce prix, parrainé depuis l’origine par Jean Siccardi, auteur de poésies, albums jeunesse, romans, pièces de théâtre et lauréat du prix Baie des Anges 2018 pour L’Auberge du gué (Calmann-Lévy), poursuit un double objectif. Le premier : mettre à l’honneur des écrivains originaires des Alpes-Maritimes ou ayant tissé des liens avec lui. Le second : fédérer tous les amoureux de la lecture en leur permettant d’intégrer un jury populaire constitué de lecteurs des bibliothèques des maisons du département.
QUATRE LIVRES EN LICE
Lors de chaque session, ce jury choisit un lauréat parmi des titres parus en librairie durant l’année en cours ou précédente. Cette fois, quatre romans avaient droit au chapitre : Aucun répit de Pierre Brocchi (éditions Lucien Souny), Dix-sept ans d’Eric Fottorino (Gallimard), Tout un monde lointain de Célia Houdart (P.O.L.) et Ma reine. Ce dernier roman l’a donc emporté auprès des 120 jurés. Ils ont aimé ce décor jalonné de vallées oubliées, ces personnages cabossés, ce monde où les valeurs sont inversées. « C’est l’histoire d’un enfant considéré comme l’idiot du village. Il s’enfuit, rencontre une jeune fille. Les deux amis réinventent la possibilité de croire à plein de choses impossibles », explique Jean-Baptiste Andrea. Réalisateur, scénariste, écrivain, cet artiste vit à Fayence, mais a grandi à Cannes, où il a étudié à l’institut Stanislas. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ESCP Europe, il a obtenu, pour Ma reine, douze prix littéraires, dont le prix Femina des lycéens et le prix du Premier roman.